C’est le 3 juin prochain à l’Hôtel Universel d’Alma qu’aura lieu le Souper Prestige au profit de la Fondation Vivre ma santé mentale.
Le souper sera suivi d’un encan, dont les recettes seront également remises à la Fondation, ce qui représente sa principale source de financement.
Cette année, la présidence d’honneur a été confiée à Evans Thibault, directeur général de LAR Machinerie. Un choix qui ne relève pas du hasard puisqu’Evans Thibault est le premier au Saguenay-Lac-Saint-Jean à avoir intégré à son entreprise un système de cotisation annuelle contribuant au financement de Vivre ma santé mentale.
« On avait déjà des retenues salariales pour d’autres fondations, mais on avait un taux de participation d’à peine 30 %. Ce n’était pas assez, alors j’ai fait venir le docteur Luc Cossette pour qu’il explique aux employés ce que faisait sa fondation », explique-t-il.
Or, la présentation du psychiatre et cofondateur de Vivre ma santé mentale s’est conclue par un succès fracassant.
« En une journée, le taux de participation est passé à tout près de 90 %. Les employés ont eux-mêmes fait le choix de s’en aller vers la santé mentale. »
Evans Thibault affirme vouloir profiter de sa tribune pour enjoindre d’autres dirigeants d’entreprise à faire comme lui et à mettre en place un système de cotisation.
Une aide inestimable
Depuis sa création en 2014, Vivre ma santé mentale contribue au mieux-être des personnes atteintes d’un problème de santé mentale en leur offrant une multitude d’activités. L’Aviron, le yoga, la boxe, l’enseignement de techniques de pêche, des ateliers de création artistique et des cercles de discussion en sont quelques exemples.
Selon Luc Cosette, la médication est importante et nécessaire, mais pas suffisante dans le traitement de troubles comme la dépression et l’anxiété.
Il précise que celle-ci ne joue que pour 30 % dans le rétablissement des patients. Les 70 % restant étant le soutien de l’entourage et des intervenants (30 %), et enfin, « la partie la plus importante », la personne elle-même (40 %).
De là, Luc Cossette estime que cette Fondation est déterminante dans le processus de guérison de gens atteints de désordres psychologiques.
« En créant des activités comme le fait la Fondation, ça permet aux gens de voir d’autres personnes qui ont traversé des choses similaires. »
De plus, les différentes activités favorisent l’épanouissement de leurs participants, mais également « la sécrétion de sérotonine, de noradrénaline et de dopamine, ce que l’on tente justement de faire avec la médication. »