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Agrandissement, rénovation et nouvelle emballeuse : Investissement majeur chez Légunord à Saint-Gédéon

Janick Émond
Le 07 juin 2019 — Modifié à 10 h 33 min le 07 juin 2019
Par Janick Émond - Journaliste

L’entreprise Légunord à Saint-Gédéon est à compléter un investissement majeur avec un agrandissement, une rénovation, une nouvelle salle d’emballage et l’acquisition d’une deuxième emballeuse.

Présidente de Légunord, Louise Potvin, qui préfère ne pas dévoiler le montant de cet investissement, mentionne que ce projet permettra à l’entreprise de poursuivre sa croissance et de répondre à la demande grandissante du consommateur.

Deux producteurs maraîchers de Saint-Gédéon et de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, Potager Grandmont et Les Maraîchers Potvin, sont toujours de l’aventure Légunord, depuis ses débuts en 1984.

L’entreprise qui produit, emballe et distribue ses récoltes maraîchères partout au Saguenay-Lac-Saint-Jean dessert également la province par l’entremise des grandes chaînes alimentaires, notamment Loblaws (Provigo, Maxi), Sobey’s (IGA) et Métro. Environ 30 % de la production de Légunord est écoulée dans la région.

Deux camions de livraison parcourent les routes régionales et l’entreprise vient d’en acquérir un troisième.

Avec ses partenaires Potager Grandmont et Les Maraîchers Potvin, Légunord ne chôme pas afin de fournir sa clientèle régionale ainsi que les grands marchés d’alimentation ailleurs au Québec.

70 000 poches de carottes par année

La production de carottes demeure la plus importante avec 70 000 poches de 50 livres annuellement. Avec l’ajout d’une deuxième emballeuse, il sera possible de livrer davantage de ce produit et d’autres aussi. L’entreprise offre d’ailleurs plusieurs variétés de carottes. Elle y produit même des carottes biologiques.

Légunord produit aussi, en bonne quantité, du chou et du chou-fleur, deux autres légumes très populaires, mais également du brocoli, du poireau, des tomates, des oignons verts, une large variété de laitues, de la gourgane, des fraises, des haricots et même de la citrouille depuis l’automne dernier. Les gens peuvent même y cueillir sur place leurs citrouilles en famille.

« Cela fait 35 ans que Légunord fait partie du paysage régional. Nos prédécesseurs et fondateurs avaient compris tôt que l’union fait la force. Ils ont été de véritables visionnaires et aujourd’hui, Légunord et nos producteurs maraîchers sont une référence dans la région et au-delà », lance fièrement Louise Potvin.

Les deux fermes maraîchères offrent aussi de leurs produits en kiosques, sur place.

« C’est une autre façon de sensibiliser et de faire la promotion de nos produits maraîchers tout en ayant un contact direct, de proximité avec le consommateur », conclut Louise Potvin.

La pénurie de main-d’œuvre frappe aussi Légunord qui doit faire appel à des travailleurs étrangers pour un certain nombre de postes.

Le manque de main-d’œuvre préoccupe : Légunord a des emplois disponibles

La pénurie de main-d’oeuvre est un phénomène répandu depuis quelques années et touche toutes les sphères de l’activité économique. Légunord doit elle aussi faire face à cette réalité et n’hésite pas à rappeler à la population qu’elle a besoin de travailleurs, y compris les étudiants.

L’entreprise, incluant ses partenaires Potager Grandmont de Saint-Gédéon et Les Maraîchers Potvin de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, compte environ une centaine de travailleuses et travailleurs, majoritairement des emplois saisonniers.

« Nous aussi comme entreprise nous sommes préoccupés par cette difficulté de plus en plus grande de recruter de la main-d’œuvre pour combler des postes. Déjà certains de nos maraîchers ont commencé à recruter de la main-d’œuvre étrangère », dit Louise Potvin, la présidente de Légunord.

Cheval de bataille

Des emplois sont donc disponibles principalement pour les récoltes dans les champs, mais aussi en usine à l’emballage des produits. La salle d’emballage fonctionne sur deux quarts de travail. Louise Potvin estime que ce sont des emplois avec des salaires décents.

« Nous avons besoin de bras, beaucoup de bras. Ce n’est pas de la main-d’œuvre spécialisée. Il y en a de l’ouvrage, mais on doit faire appel à de la main-d’œuvre étrangère pour combler des postes alors qu’il y a ici même, dans la région, des gens qui cherchent du travail. C’est vraiment plus difficile chaque année. C’est devenu notre cheval de bataille », conclut Louise Potvin.

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