Actualités

Temps de lecture : 1 min 24 s

Agriculture : une petite terre, une grande problématique

Le 28 juin 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 28 juin 2017
Par

ADVERSITÉ. Les grands champs à perte de vue le long de routes et les imposantes fermes sont quelque chose de commun. Mais qu’en est-il de la disponibilité des petites terres? Audrey Paradis souligne une problématique importante qui empêche de nombreux jeunes agriculteurs de se lancer dans le domaine.

N’ayant pas d’antécédents dans le domaine agricole, pas de famille qui possédait une terre, Audrey Paradis a dû trouver une alternative pour lui permettre de mettre au monde la ferme de ses rêves. Elle a décidé de louer la terre.

Elle convient par contre qu’il y a une problématique importante dans le milieu. « On n’arrête pas de vouloir démarginaliser l’agriculture, on veut être reconnu pour ce qu’on fait, mais en même temps, les écoles débordent et lorsque les étudiants vont vouloir s’établir, c’est impossible de trouver une petite terre, parce qu’on ne peut plus les morceler. Ça n’existe plus des petites terres », déplore-t-elle.

Questionnée sur les solutions pour régler ce problème, Mme Paradis affirme que pour l’instant, il n’y a pas de solution. « Une chose est certaine, c’est que l’agriculture va changer. Le modèle agricole est en train de prendre un tournant. Ça va beaucoup vers le bio, les petites surfaces. Il va falloir qu’on se prépare à ce changement et qu’on fasse de la place à cette nouvelle mentalité », souligne-t-elle tout en restant optimiste face à un futur changement.

Une saine entraide

Le milieu maraîcher du Saguenay-Lac-Saint-Jean est très différent de ce qui aurait pu être imaginé. Loin de la compétition, les petits producteurs ont décidé de s’unir pour le bien de tous. La difficile réalité des petites terres y est peut-être pour quelque chose. Coopération, échanges de services, la solidarité est nécessaire selon Audrey Paradis.

« Ce n’est même pas une compétition, c’est de la pure entraide. On veut simplement la réussite des paniers de légumes. On travaille ensemble à la sensibilisation, il faut travailler ensemble, on doit travailler ensemble », explique-t-elle.

À LIRE ÉGALEMENT

Audrey Paradis cultive à sa façon

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES