POMMES DE TERRE. Le Collège d’Alma et son centre collégial de transfert de technologie Agrinova ont annoncé jier à Saint-Ambroise, la mise en œuvre du plus important projet de recherche de leur histoire. Le projet est d’une valeur de 4,8 M$ sur cinq ans.
Le projet permettra notamment le développement de la capacité de recherche pour améliorer l’entreposage, la conservation et la qualité des inventaires de pommes de terre de table, de transformation et de semence.
Le projet est rendu possible grâce au financement de 2,3 M$ du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, et de 900 000 $ de la Fondation canadienne pour l’innovation. De plus, des partenaires privés, soit l’IRDA, McCain Foods ltée, Québec Parmentier et l’emballage Saint-Ambroise investiront 725 000 $ dans le projet, dont 350 000 $ en argent. Pour sa part, le Collège d’Alma, par son centre de recherche Agrinova, investira également 100 000 $ en argent.
«Les impacts socio-économiques de ce projet se feront sentir, non seulement à travers cette communauté, mais aussi l’industrie agricole sur laquelle elle s’appuie», affirme Gille Patry, président-directeur général de la FCI. «Nous sommes fiers de soutenir les efforts du Collège d’Alma et d’Agrinova en leur fournissant les outils et les ressources nécessaires pour innover et renforcer leur position comme chef de file dans ce domaine.»
Selon le directeur de la recherche en productions végétales chez Agrinova, Richard Wieland, «en renforçant notre capacité de recherche appliquée sur un aspect spécifique et non comblé de la recherche dans la pomme de terre, soit celui de l’entreposage, nous sommes convaincus de répondre à une préoccupation importante des producteurs et des productrices de pommes de terre au Saguenay-Lac-Saint-Jean, du Québec et du Canada.»
Les superficies canadiennes cultivées en pommes de terre représentent annuellement 1 140 000 ha pour une valeur à la ferme de 1,1 G$. Avec plus de 4,25 millions de tonnes métriques entreposées chaque année au Canada, une perte de seulement 10 % représente plus de 75 M$ annuellement. En ajoutant les pertes liées aux maladies, à la détérioration de la qualité, à la germination hâtive ou à la déshydratation des tubercules, les entreprises canadiennes perdent annuellement entre 50 et 100 M$ au cours de la période d’entreposage.