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Agroalimentaire : Le savoir-faire jeannois jusqu’en Équateur

Le 21 février 2020 — Modifié à 12 h 28 min le 21 février 2020
Par Julien B. Gauthier

L’expertise jeannoise en agroalimentaire rayonne à l’échelle internationale. En effet, la semaine dernière, deux représentants de l’ONG Fundacion Marco de l’Équateur sont venus s’inspirer des techniques régionales afin que leur population puisse bénéficier de meilleurs produits.

C’est grâce au Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Agrinova ainsi que le ministère des Relations internationales du Québec que Carlos Falconi Uquillas et Ana Cristina Herrera ont pu visiter plusieurs entreprises régionales spécialisées en agroalimentaire.

Par l’observation, ils souhaitent améliorer la cohésion entre les producteurs, ce qui fait défaut dans leur pays. « On ne retrouve pas ça en Équateur. Là-bas, tout le monde travaille seul de son côté ».

Pour l’Équateur, ce manque de collaboration nuit grandement à la chaîne de valeur, un processus qui permet de réunir les producteurs, les transformateurs et les spécialistes en commercialisation.

En exportant le savoir-faire jeannois vers leur pays, notamment dans la transformation du lait en fromage, les deux chercheurs estiment qu’ils pourront améliorer la santé des consommateurs en offrant des produits plus sains.

Par ailleurs, un stagiaire du créneau d’AgroBoréal les suit depuis leur retour en Équateur afin de les accompagner dans la mise en place des nouvelles expertises.

Le Québec est un modèle

Les deux représentants de la Fundacion Marco ont notamment pu visiter la Coopérative Nutrinor, la Microbrasserie du Lac, la Ferme Olofée, le Moulin A. Coutu, la Charcuterie Perron de la Ferme Éloise ainsi que la Fromagerie l’Autre Versant. Ici en compagnie d’Élise Pelletier, coordonnatrice au Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean (en haut à gauche), du stagiaire Maël Bureau-Blouin (en haut à droite) et Stéphane Tremblay de la fromagerie (en bas à droite). (Photo courtoisie)

L’ingénieur et directeur exécutif de Fundacion Marco, Carlos Falconi Uquillas, est équivoque : le Québec est un modèle. « Le Canada et le Québec ont un fort niveau technique et une grande capacité d’innovation. Atteindre ces niveaux d’expertise est notre objectif .»

Hormis la cohésion entre les producteurs, la visite des deux chercheurs avait également pour but de trouver des pistes de solutions pour améliorer la propreté des installations équatoriennes. « En Équateur, on attend qu’un problème survienne plutôt que de prévenir », explique Ana Cristina Herrera.

Là-bas, les équipements sont plutôt rudimentaires. Ceux utilisés au Québec sont dispendieux et doivent être importés, donc difficile d’accès. Il s’agit d’un défi supplémentaire pour les petits producteurs qui travaillent bien souvent en vase clos.

Mission de l’organisme

La mission de la Fundacion Marco est d’améliorer le bien-être des groupes les plus vulnérables, surtout en ruralité. Elle permet d’aider plus de 150 ménages en protégeant leur environnement et la qualité de leur eau.

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