SÉCURITÉ. La Sûreté du Québec entend veiller au grain pour s’assurer que les plaisanciers qui pratiquent le nautisme ne se retrouvent pas en état de conduite avec facultés affaiblies.
Jusqu’au 1er août, les policiers seront particulièrement actifs sur les quais de la région afin de voir à ce que les conducteurs ne se retrouvent pas à la barre de leur embarcation alors que leurs facultés sont affaiblies par l’alcool ou la drogue. Des patrouilles ciblées seront également mises en place dans certains secteurs clés.
Cette surveillance accrue sera exercée dans le cadre de la 3e édition de l’opération Alcool Zéro, déployée en collaboration avec l’Association maritime du Québec et le Conseil canadien de la sécurité nautique. (CCSN)
Cette opération vise à contribuer à la réduction des collisions liées à la consommation d’alcool sur les plans d’eau, qui demeurent un enjeu important. En fait, les statistiques compilées par le CCSN indiquent que 40% des incidents impliquant une embarcation nautique ont la consommation d’alcool pour cause.
La présence du soleil et du vent, de même que les mouvements liés aux vagues, sont des facteurs qui peuvent accroître l’effet de l’alcool et des drogues sur les plaisanciers. Non seulement la consommation d’alcool ou de drogues altère les facultés du conducteur de l’embarcation, mais elle accroît les distractions qui pourraient éventuellement mener à une noyade.
Pas interdit
La loi n’interdit pas de consommer de l’alcool dans une embarcation, et ce, même s’il s’agit d’une embarcation munie du moteur. La SQ rappelle toutefois que cela ne change rien au fait qu’un conducteur pris avec les facultés affaiblies s’expose aux sanctions prévues par le Code criminel.
Ces sanctions prévoient une amende minimale de 1 000$ et peuvent aller jusqu’à une peine d’emprisonnement si l’individu est un récidiviste.