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Alexander Radulov n'a pas oublié l'apport de Patrick Roy dans sa carrière

Le 22 août 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 22 août 2016
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HOCKEY. Alexander Radulov est arrivé pour de bon à Montréal, et ses plans à court terme ne prévoient pas un séjour dans la ville de Québec. Mais s'il décide de s'y rendre et qu'il devait croiser Patrick Roy en chemin, il y a de bonnes chances que Radulov lui donne une franche poignée de mains et une chaleureuse étreinte.

Dans les derniers moments d'un point de presse qui a duré plus de 20 minutes lundi, Radulov a pris le temps de parler de celui qui a été son entraîneur-chef avec les Remparts de Québec, il y a dix ans, et dont la démission de son poste avec l'Avalanche du Colorado, il y a dix jours, a étonné.

Selon plusieurs observateurs, le fait que l'Avalanche n'ait pas pu s'entendre avec Radulov cet été aurait été l'un des éléments ayant motivé la décision de Roy de quitter l'organisation.

«J'ai été surpris parce qu'il lui restait encore une année à son contrat. Je ne connais pas la situation (avec l'Avalanche), mais je suis certain qu'il va se trouver un autre emploi. Il est un homme merveilleux et un excellent entraîneur. Nous sommes de bons amis, et si je le voyais, je le remercierais pour tout ce qu'il a fait pour moi. Il a beaucoup d'importance à mes yeux», a déclaré Radulov.

Il n'y avait que cinq matchs de joués en 2005-2006, la deuxième saison de Radulov avec les Remparts, lorsque Roy a décidé de prendre les rênes de l'équipe, qui n'avait alors inscrit qu'une seule victoire.

Sous la direction de l'ancien gardien du Canadien, Radulov a explosé et a complètement dominé le circuit Courteau. En 62 matchs de saison régulière, il a amassé 152 points, dont 61 buts, et a récolté 21 buts et 55 points en 23 rencontres éliminatoires, chemin faisant vers une conquête de la Coupe Memorial.

Radulov s'est rappelé ce que Roy a fait pour lui.

«Lorsque je suis arrivé en Amérique du Nord, il a été là pour moi. Il m'a enseigné beaucoup de choses. Il est émotif, et moi aussi. Nous nous entendions bien et j'ai demeuré à sa résidence à Lac-Beauport. C'était plaisant.»

Faisant un parallèle avec Sergei Fedorov, qui a été son directeur général lors de ses quatre saisons qu'il vient de passer dans la KHL, Radulov a rappelé l'importance de pouvoir côtoyer des joueurs de cette envergure au fil d'une carrière.

Roy et Fedorov sont des membres du Temple de la renommée du hockey qui comptent chacun au moins trois coupes Stanley à leur palmarès.

«C'est toujours bon de compter sur des gens comme ça, qui peuvent vous parler et qui savent quoi faire pour gagner. Ce furent de grandes expériences pour moi.»

 

Michel Lamarche, La Presse Canadienne

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