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Alma apportera des correctifs

Yohann Harvey Simard
Le 16 avril 2021 — Modifié à 14 h 49 min le 16 avril 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Alma apportera correctifs aux intersections Maurice Paradis et Scott Ouest en raison du bruit causé par le passage des véhicules et des poids lourds.

C’est à la suite du dépôt d’une plainte d’un résident du secteur que le conseil a pris la décision de corriger la problématique.

Ainsi, les conseillers ont adopté une résolution le 6 avril dernier pour octroyer un contrat de 7 500 $ à la firme d’experts en acoustique Yockell associés. Elle y réalisera une étude qui permettra de déterminer les impacts sonores de chaque tronçon.

Selon la présidente du comité des travaux publics et conseillère municipale du quartier Champagnat, Sylvie Beaumont, l’étude se fera au cours de l’été, car c’est à cette période que les conditions sont optimales pour mesurer le son seront réunies.

De cette manière, pendant 24h, la firme d’experts mesurera le bruit à partir du terrain du plaignant. Après la collecte de données, elle effectuera une simulation réalisée à partir de l’algorithme du Traitement du signal et de l'image (TMI).

Problème pris au sérieux

Le maire d’Alma, Marc Asselin, se dit sensibilisé aux préoccupations des résidents du secteur. Lui-même trouve étrange la présence de trois murets coupe-son sur trois coins de l’intersection plutôt que les quatre.

« Depuis le début, j’ai été sensibilisé à la problématique de ce monsieur. Un mur coupe-son a été fait de l’autre côté du boulevard Maurice Paradis et bizarrement, il a été monté même s’il n’y a pas de résidences derrière lui. Il y a un côté avec des résidences où il n’y a pas de coupe-son. Je comprends très bien la plainte et la demande, d’autant plus que plusieurs camions lourds passent dans le secteur », a-t-il expliqué.

Solution?

Pour l’instant, Alma ne peut s’avancer sur le type d’intervention à faire, ni à quel moment les corrections seront apportées. Tout dépendra de ce qui ressortira de l’étude en question.

« À mon avis, on va avoir une très bonne analyse du problème. Après, on va pouvoir s’assurer de mettre en place la bonne solution. Évidemment, ça nous prend des données avant de faire quoi que ce soit. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut décider comme ça, ça nous prend une analyse détaillée », fait valoir Sylvie Beaumont.

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