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Dissension au conseil municipal d'Alma pour l'achat d'une maison

Le 16 juin 2020 — Modifié à 11 h 24 min le 16 juin 2020
Par Julien B. Gauthier

Une résolution a causé de rares dissensions hier à la séance du conseil de ville d'Alma, alors que le conseil a adopté un projet de résolution autorisant d'achat d'une maison et de son terrain sur le boulevard Saint-Luc dans le but d'élargir le stationnement du Centre Mario-Tremblay.

Il s'agit de la deuxième maison acquise dans ce secteur, situé entre l'avenue des Lilas et l'avenue des Myrtille où sept maisons sont enclavées devant le Centre Mario-Tremblay. Celles-ci seraient démolies dans le cadre du projet d'expansion mis en place en 2009 par la ville.

Alma défraiera 194 000 $ pour l'achat de la maison située au 505, boulevard Saint-Luc, en plus 5 000 $ supplémentaires en dommages, troubles et inconvénients, payables comptant à la signature du contrat notarié.

Dissensions

Le projet d'achat a été soumis au vote et a été adopté à 5 contre 3. Les conseillers Olivier Larouche, Audrée Villeneuve et Véronique Fortin s'y sont opposés, affirmant que le projet contribuerait à la création d’îlots de chaleur. Les coûts du projet ont également été dénoncés.

« En réalité, on parle de sept maisons. Je trouve que le montant, qui va dépasser le 1 M$, est trop significatif pour l’ajout d’un stationnement. Je considère que nous avons déjà une solution très intéressante pour permettre à nos citoyens de se rendre via des navettes », a affirmé Audrée Villeneuve.

Vision à long terme

De leur côté, le maire et les conseillers en faveur ont plutôt souligné qu'il s'agit d'une vision à long terme et que la disposition de ces sept maisons constitue un problème de cohabitation. De plus, le coût des maisons relativement bas est une opportunité pour la ville d'aller de l'avant pour éventuellement agrandir le centre multisport. Ils souhaitent ainsi éviter les erreurs du passé.

« Il faut réparer les erreurs du passé. Ces maisons sont situées devant le Centre Mario-Tremblay. Il y a un problème de cohabitation. Je trouve que c’est faire preuve de vision au niveau de la planification des ses usages futurs. Je pense qu’on fait un pas en avant », a affirmé Frédéric Tremblay.

Pour sa part, Marc Asselin assure que le projet va au-delà d'une simple expansion de stationnement. « On a besoin d’expansion, on est de plus en plus restreints au Centre Mario-Tremblay. On a besoin de le moderniser et de l'adapter au développement durable ».

 

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