Actualités

Temps de lecture : 1 min 40 s

Alma se tourne vers l’éclairage au DEL

Yohann Harvey Simard
Le 29 avril 2021 — Modifié à 18 h 36 min le 29 avril 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Alma ira de l’avant pour le remplacement de ses lampadaires au sodium par de l’éclairage au DEL d’ici le mois de janvier 2022.

Le conseil municipal a adopté le 19 avril dernier un règlement d’emprunt, qui prévoit 1,8 M$ pour la totalité des travaux de conversion. La Ville estime qu’elle économisera 278 000 $ par année et qu’il faudra un peu plus de six ans pour amortir l’investissement.

Les lampes au DEL, d’une puissance de 54W ont une durée de vie de 100 000 heures et consomment jusqu’à 70 % moins d’électricité que les lampes au sodium qui elles, ont une durée de vie d’environ 20 000 heures et une puissance de 400W.

« Il s’agit non seulement d’une économie d’énergie, mais c’est aussi une économie au niveau de la main d’œuvre. De plus, cet investissement va de pair avec notre politique de développement durable », explique la conseillère municipale et présidente du comité des travaux publics, Sylvie Beaumont.

En plus du remplacement des lampes, Alma devra remplacer le câblage de 271 poteaux de bois, de 93 poteaux de métal ou de béton ainsi que de 93 mises à la terre. Les travaux débuteront dès l’acceptation du règlement d’emprunt par le ministère des Affaires municipales, d’ici quatre semaines.

En vertu d’une entente avec la Fédération québécoise des municipalités (FQM), c’est l’entreprise montréalaise Énergère qui obtiendra le contrat de remplacement du système d’éclairage. Le maire d’Alma, Marc Asselin, assure toutefois que les travaux seront octroyés en sous-traitance à des travailleurs d’ici.

Marc Asselin poursuit sa réflexion

Le maire d’Alma laisse toujours planer le doute quant à son avenir politique. En décembre dernier, il avait affirmé qu’il annoncerait sa décision en mai 2021 quant à un éventuel quatrième mandat. Or, rien n’indique qu’il l’annoncera ce printemps.

Questionné sur la possibilité d’organiser une campagne en aussi peu que cinq mois, Marc Asselin s’est plutôt montré confiant quant à un tel défi.

« Une campagne municipale, c’est possible d’organiser ça en aussi peu que quatre à six semaines. C’est évident qu’il faut que tu travailles ton terrain et que tu bâtisses ton équipe avant. Par contre, j’ai un avantage que les nouveaux n’ont pas, c’est que je suis là depuis 12 ans. Ma feuille de route n’est pas si mauvaise. Si les gens en ont ras-le-bol, quand bien même que je me battrais, leur idée est faite. Que je me représente ou non, je serai très serein», a-t-il confié au journal Le Lac-St-Jean.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES