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Alma souhaite que l’hôpital garde sa clinique en allergologie

Le 03 février 2020 — Modifié à 16 h 05 min le 03 février 2020
Par Julien B. Gauthier

Les appuis se multiplient pour exiger le maintien à Alma de la clinique en traitement des allergies du docteur Dany Harvey. Après une pétition citoyenne ainsi qu’un appui de la MRC Lac-Saint-Jean-Est, c’est au tour du conseil municipal de Ville d’Alma de joindre sa voix.

Le maire d’Alma, Marc Asselin craint que le départ de Dany Harvey de l’hôpital d’Alma et de sa clinique en allergologie soit néfaste pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean, et plus loin encore.

« Ça pourrait même se faire au détriment d’autres régions. Devoir se faire soigner à Québec pour des allergies, il n’y a rien de drôle là-dedans », déplore-t-il. Selon lui, un service en allergologie existait bien avant l’arrivée du docteur Harvey. Or, rien ne garantit qu’il sera remplacé, advenant son départ.

Il ajoute : « J’ai même eu des appels du haut du Lac de gens qui viennent se faire soigner ici et qui ne veulent surtout pas être pris pour aller se faire soigner à Québec. »

Rappel des faits

La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean risque de perdre son seul spécialiste du traitement des allergies en raison du Plan régional d’effectifs médicaux en omnipratique (PREM). Ce plan, revu annuellement, vise à assurer à chaque région administrative du Québec une répartition équitable des effectifs médicaux.

Or, le Dr Dany Harvey, pédiatre de formation, risque de devoir quitter l’hôpital d’Alma pour répondre aux exigences du PREM. Ce dernier espère d’ailleurs obtenir une dérogation du programme afin de continuer à soigner à temps plein les personnes souffrant d’allergies.

Une pétition circule actuellement afin que le Dr Harvey puisse continuer à prodiguer des soins allergologiques entre les murs de l’hôpital d’Alma. Au moment d’écrire ces lignes, elle avait atteint 6750 noms.

Alma fustige les géants du web

La Ville d’Alma demandera aux gouvernements provincial et fédéral que les revenus de taxation des géants du web (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) servent à soutenir l’information régionale.

En effet, le conseil municipal stipule que ces compagnies – qui font mal aux médias régionaux – ne paient pas leur juste part et nuisent au développement régional.

« Ces compagnies ne paient jamais de redevances à qui que ce soit et font extrêmement mal à nos structures locales. Il va falloir que ça cesse. Ils ne paient jamais un bout de trottoir ou un bout d’hôpital », conclut Marc Asselin.

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