Les arrestations de membres influents du Parti libéral du Québec et de l’ancienne vice-première ministre Nathalie Normandeau n’ont rien à voir avec la situation actuelle, a déclaré jeudi le premier ministre Philippe Couillard.
M. Couillard a insisté sur les réformes apportées ces dernières années aux règles de financement des partis politiques, qui ont changé le contexte.
Selon le premier ministre, l’abaissement du seuil maximal de contribution à 100 $ a été un élément déterminant qui a changé les façons de faire.
Lors d’un point de presse, M. Couillard a affirmé que les personnes arrêtées jeudi matin par l’Unité permanente anticollusion (UPAC) ont mené leurs activités dans un autre contexte.
Sans vouloir minimiser l’importance de l’événement, le premier ministre a souligné que cette rafle souligne l’indépendance des services policiers.
M. Couillard a reconnu l’impact de l’arrestation de Mme Normandeau, tout en limitant sa réaction à celle requise par ses fonctions.
«C’est certain qu’on voit l’aspect personnel mais étant donné mon rôle et mes fonctions, ma remarque doit se limiter à saluer l’indépendance du processus, la qualité également des actions menées par ces organismes là et souhaiter que justice soit faite avec tous les principes que ça comprend dans notre société», a-t-il dit.
Dans un échange avec la presse parlementaire, M. Couillard a déclaré que ces arrestations témoignent d’une autre époque.
«Le parti que je dirige actuellement a une pratique exemplaire en financement politique, on fait du financement populaire», a-t-il dit.
Alexandre Robillard, La Presse Canadienne