ÉCOLE DE RANG. Déneiger la porte en arrivant, rentrer le bois et chauffer le poêle, faire le ménage de la classe et tout ça, en préparant les cours: tel est le mandat que les jeunes professeurs d’aujourd’hui ne connaîtront jamais.
Et pourtant, dans un passé pas si lointain, avant 1960 environ, le travail de professeur était constitué de toute une série de tâches connexes qui faisaient partie du quotidien.
Avant que cette époque révolue ne sombre dans l’oubli, l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des services public s’est associé à la Société d’histoire du Lac-Saint-Jean pour que ce pan de notre histoire ne sombre pas dans l’oubli, à travers les témoignages d’anciens professeurs, d’un inspecteur d’école, d’un ancien élève et d’un concierge.
«On s’est rendu compte que certains de nos membres vieillissaient. Ce vécu-là, de ces personnes, de ces maîtresses d’école, des inspecteurs d’école-là vont nous quitter, mais on n’a pas d’écrit sur ce qu’ils ont vécu dans ces fameuses écoles de rang qui étaient le début du système d’éducation », raconte Vital Côté, vice-président de l’AREQ.
On a donc décidé de créer une activité intergénérationnelle. Ainsi, les élèves des trois classes de 5e année de l’école St-Pierre sont devenus journalistes pour rencontrer ces retraités de l’éducation, recueillir leurs histoire pour en faire un magnifique livre-témoignage qui vient d’être lancé.
Notamment, la SHL a reconstruit le décor d’une ancienne école de rang et c’est dans ce contexte que les entrevues ont été menées.
Ainsi, une trace tangible du vécu de ces enseignantes est maintenant laissée dans le temps à travers ce livre « L’école de rang »
