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Bolduc confirme la fusion des commissions scolaires

Le 19 novembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 19 novembre 2014
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Bolduc confirme la fusion des commissions scolaires

Le ministre de l’Éducation Yves Bolduc confirme son intention de fusionner les commissions scolaires au Québec. Après la restructuration du ministre Bolduc, il y aurait 36 commissions scolaires francophones et sept anglophones au Québec, plutôt que 72.

En après-midi aujourd’hui, Yves Bolduc a rencontré les dirigeants de la Fédération des commissions scolaires à Québec. Au terme d’une rencontre de deux heures avec le ministre, Josée Bouchard, présidente de la Fédération des commissions scolaires, a mentionné vouloir attendre la rencontre de demain prévue avec les membres de la fédération avant de prendre position.

TC Media s'est entretenu avec plusieurs présidents de commission scolaire à ce sujet Leurs réactions sont mitigées.

Rive-Sud

La nouvelle présidente de la Commission scolaire Marie-Victorin, Carole Lavallée, a abordé le sujet hier, lors de sa première assemblée. Elle est très heureuse que l'abolition des commissions scolaires ne soit plus la solution envisagée par le gouvernement. «C’était une idée simpliste pour régler un problème complexe. Peu importe ce que choisira le gouvernement, il faut un débat grand public sur les changements à venir sur la réforme du système scolaire.»

Estrie

Le nouveau président de la Commission scolaire des Sommets et ancien maire d'Asbestos, Jean-Philippe Bachand, est déterminé à faire valoir son point de vue: «J'ai bien l'intention de faire les représentations nécessaires pour que ça reste là. Parce que, il y a 17 jours, on a été élus!»

Le président croit que tout sera décidé sur les fusions de commissions scolaires d'ici six à douze mois. Mais comment ça va fonctionner? Il dit n'en avoir aucune idée.

Trois-Rivières

Le président de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy, Claude Lessard, aurait aimé qu'on le consulte, ainsi que ses collègues, mais il demeure optimiste: «Il faudra voir, car on a seulement des informations préliminaires pour l'instant. On rencontre la Fédération demain (jeudi). Cependant, j'ai trouvé que ça avait été rapide. On devait nous proposer des choses et j'aurais aimé que le ministre prenne le temps de nous consulter, mais au moins, on voit que la discussion est possible. On devra s'assoir et déterminer les impacts pour les élèves et pour les enseignants, en essayant qu'il n'y ait pas d'impacts pour nos gens. Ça dépendra toujours de ce que le ministre veut, mais on pourrait travailler en équipe avec la Commission scolaire de l'Énergie.»

Saguenay-Lac-Saint-Jean

La présidente de la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets, Brigitte Gagné, fait preuve d’ouverture. «Je l’avais mentionné dans ma campagne, j’appuie la démarche de revoir les structures. Il y a des partages de services qui sont envisageables, mais là on parle de fusion. On en saura plus jeudi au conseil général», a-t-elle commenté. Ouverte aux fusions, elle émet néanmoins un bémol: «Ça reste à voir. La fusion de services se fait bien, mais il faut que les ressources demeurent à proximité», conclut-elle.

Abitibi

Daniel Camden, président de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda, n'en revient tout simplement pas: «Les élections scolaires ont coûté 10 M $. Et ça n’a servi à rien.»

De son côté, le président de la Commission scolaire de l’Or-et-des-Bois, Gaétan Gilbert, veut mobiliser la population à un autre enjeu: «Nous ne sommes déjà pas nombreux, alors imaginez l’écoute que nos représentants vont obtenir face aux géants que deviendront les commissions scolaires de Montréal et Québec à la suite du regroupement.»

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