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Budget du Québec selon la CCI: un soupir de soulagement pour les entreprises

Le 30 mars 2018 — Modifié à 11 h 10 min le 30 mars 2018
Par Karine Desrosiers

Les mesures annoncées dans le cinquième budget du ministre des Finances du Québec, Carlos Leităo, envoient un signal positif aux entreprises et permettront de maintenir un climat d’affaires favorable à la croissance. La Chambre de commerce et d’industrie de Lac-St-Jean-Est se joint à la Fédération pour affirmer qu’il s’agit d’un véritable soupir de soulagement pour les entreprises dans un contexte de compétitivité accrue.

« Le budget rétablit un meilleur équilibre avec certaines annonces récentes du gouvernement en matière de normes du travail et pose des gestes concrets pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre, Il s’agit d’un budget permettant de maintenir la compétitivité des entreprises et de les appuyer face aux défis de main-d’œuvre », souligne Stéphane Forget, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Des mesures d’atténuation

Plusieurs mesures permettront aux entreprises de respirer un peu mieux, particulièrement en raison de la diminution du taux d’imposition des PME de 8 % à 4 % et la réduction des contributions au Fonds des services de santé (FSS).

Ces mesures permettront d’atténuer l’impact de la hausse du salaire minimum, de la bonification du Régime des rentes du Québec, de la modification des normes du travail et de la bonification du Régime québécois d’assurance parentale. Elles viennent aussi répondre à des besoins exprimés par les entreprises pour assurer leur compétitivité.

« Nous l’avions souligné: prises une à une, ces mesures sont intéressantes, mais leur impact cumulatif cause un effet de sédimentation qui nuit au climat d’affaires. Avec la réduction du taux d’imposition et de la cotisation du Fonds de services de santé, les entreprises, particulièrement les PME, ont été entendues, compte tenu de leur rôle important dans le dynamisme du Québec », rappelle Stéphane Forget.

Autres mesures

« La croissance économique sera soutenue notamment par la capacité du Québec à s’adapter aux défis de main-d’œuvre en raison des défis démographiques que nous connaissons », ajoute Stéphane Forget.

La FCCQ accueille avec beaucoup de satisfaction la bonification de son programme Un emploi en sol québécois, un projet-pilote lancé en 2017 pour favoriser l’intégration en emploi des personnes immigrantes dans les régions du Québec.

Elle salue aussi les mesures permettant d’arrimer les besoins du marché du travail et les formations appropriées, qu’elles soient pour les futurs travailleurs que ceux actuellement en poste.

Cependant, un geste de modernisation important aurait pu être posé, croit Stéphane Forget: « Nous avions proposé que la contribution obligatoire de 1 % en formation de la main-d’œuvre soit remplacée par un Régime volontaire d’épargne pour la formation continue qui cadre mieux avec la nouvelle réalité du marché du travail.  Cette proposition n’a pas été retenue cette année mais nous croyons qu’elle doit être étudiée davantage et instaurée à l’avenir, puisqu’elle constituerait un moyen efficace de favoriser la formation continue, tout en réduisant les taxes des entreprises. »

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