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Camerise : Un fruit qui ne cesse de gagner en popularité

Janick Émond
Le 17 juillet 2020 — Modifié à 16 h 30 min le 17 juillet 2020
Par Janick Émond - Journaliste

Depuis son arrivée dans la région en 2014, la camerise ne cesse de gagner en popularité. Le propriétaire de la boutique de transformation Camerises Mistouk, Dominique Tremblay, voit son chiffre d’affaires augmenter d’année en année.

« Je constate une augmentation de l’ordre d’environ 40 % chaque année. C’est certain que quand c’est arrivé ici, ç’a commencé d’à peu près rien. J’ai ensuite passé à l’émission Les Dragons, qui a donné un gros coup de pouce à l’industrie et à mon commerce, et depuis, ça n’arrête pas d’augmenter », explique-t-il.

Dominique Tremblay s’est lancé dans la transformation des camerises dès l’arrivée du fruit au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il a tout de suite vu un énorme potentiel et de nombreuses possibilités de produits à fabriquer, à base de ce petit fruit.

« La camerise a des caractéristiques que les autres fruits n’ont pas, ce qui la rend très unique. De manière à peu près égale, il y a de l’acidité, de l’amertume, du tanin et du fruité. C’est extrêmement rare un fruit comme ça. Normalement dans un fruit, on retrouve seulement une pointe de ces quatre caractéristiques. »

Production variée

Grâce à ces particularités, la camerise s’apprête à toutes les sauces. D’ailleurs, Camerises Mistouk transforme la camerise pour en faire une vingtaine de produits différents.

« Je fais du miel, du vinaigre balsamique, de la moutarde, de la confiture, des sauces piquantes, du beurre, etc. Le potentiel de la camerise est grand. Ça peut aller encore plus loin que les autres fruits, justement en raison de ses caractéristiques. »

Il travaille actuellement à développer d’autres produits, notamment un vin.

« C’est un projet à long terme, mais j’ai commencé à faire quelques tests. Pour les autres produits en développement, par contre, il est trop tôt pour en parler. »

À faire connaitre

Le gros défi auquel doivent maintenant s’attaquer les producteurs de camerises, c’est de faire connaitre le fruit au grand public.

Pour y arriver, une plus grande présence sur les tablettes dans les supermarchés sera nécessaire.

« Les plants vont bientôt arriver à maturité. Ils vont donc produire encore plus de fruits. Pour les transformateurs comme moi, la prochaine étape est donc de mécaniser la production. Présentement, je fais tout à la main. Si on pouvait arriver à sortir beaucoup plus que 20 produits par jour de l’usine, ça aiderait, assurément. »

D’ailleurs, l’entreprise s’approvisionne principalement auprès Les Camerises du Lac qui possède le plus grand verger de camerises de la province avec 76 000 arbustes.

 

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