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Camping Belley: la déception est grande à St-Henri-de-Taillon

Le 26 janvier 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 26 janvier 2016
Par Karine Desrosiers

VENTE. Pour une raison technique, l'offre de la municipalité de St-Henri-de-Taillon pour l'acquisition du Camping Belley a pris fin ce lundi sans que les parties en viennent à une entente. Du côté de la municipalité, la déception est très grande de ne pouvoir acquérir ce joyau.

« L'offre d'achat ne convenait pas et ne représentait pas le prix demandé au départ. Le prixoffetr était très bas par rapport à ce que l'on demandait avec beaucoup de contraintes. On a eu deux offres d'achat et la 2e était encore moins bonne que la première » a signifié Martin Belley, président du Camping Belley, lors d'une courte conversation.

« Nous sommes déçus, extrêmement déçus de la tournure des événements. On a mis beaucoup d'efforts, on avait créé avec le directeur général un OSBL pour gérer le dossier et le financement était déjà attaché avec Desjardins. On était prêt à faire feu », lance pour sa part André Paradis, maire de St-Henri-de-Taillon.

On se rappellera qu'au début du mois de décembre dernier, la municipalité de St-Henri-de-Taillon avait rapidement pris les devants en apprenant que le Camping Belley était à vendre. La direction du site et l'agent d'immeuble responsable de la vente avaient été rencontrés. La municipalité avait alors obtenu une entente écrite comme quoi elle était prioritaire pour en faire l'acquisition et une résolution en ce sens avait même été votée au conseil municipal de l'endroit. Le prix demandé était alors de 2 850 000 $.

St-Henri-de-Taillon a alors déposé une offre et la réponse devait intervenir pour le 30 décembre. La direction du Camping a demandé une extension de 15 jours et lors d'une rencontre, le 13 janvier dernier avec l'avocat et le comptable de la municipalité, St-Henri-de-Taillon apprenait qu'il y avait une condition d'éponger une dette de quelque 500 000 $ qui devait venir avec l'offre. St-Henri a déposé une contre-offre qui malheureusement n'a pas été acceptée.

« On laisse tomber, on ne va pas plus loin et la direction du camping peut faire ce qu'elle veut maintenant, dont trouver un nouvel acquéreur. On va garder un œil sur le dossier car le camping est situé dans un secteur récréotouristique et devra respecter intégralement notre plan d'urbanisme », de conclure André Paradis.

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