La Ville d’Alma demande au ministère des Transports du Québec (MTQ) de mettre le pied sur l’accélérateur pour la construction d’un carrefour giratoire à l’intersection du boulevard Auger Est et de la route du Lac Est.
« On demande un échéancier des étapes relatives à la construction du carrefour giratoire, et ce, dans un délai raisonnable », précise la conseillère municipale responsable du secteur, Véronique Fortin.
Selon elle, il en va d’une question de sécurité alors que l’intersection est « l’une des plus dangereuses du quartier. Il a été déterminé qu’il y avait des risques importants d’accidents. »
De fait, depuis 2019, quatre accidents sont survenus au croisement du boulevard Auger Est et de la route du Lac Est, rapporte Nathalie Girard, responsable des communications pour le MTQ.
Véronique Fortin renchérit, affirmant « qu’il y a même déjà eu des accidents mortels et qu’il y a une culture de dépassement par la droite. »
Pour sa part, la mairesse d’Alma, Sylvie Beaumont, rappelle qu’il y a un « volume incroyable de véhicules » qui transite chaque jour par le boulevard Auger Est.
« On sait que le matin, 75% des automobilistes qui empruntent la 170 viennent d’Alma et passent en majorité par le rang 6 pour s’y rendre. Ça en fait du monde, et cette route-là, elle n’avait pas été conçue pour ça. »
Selon le MTQ, la route enregistre quotidiennement un trafic moyen de 10 500 véhicules.
Impatience
La Ville d’Alma a déposé sa demande pour la construction du carrefour giratoire en 2013. À l’automne dernier, la date de début des travaux, de même que leur coût, restaient toujours indéterminés.
En attendant, Véronique Fortin signale que c’est la sécurité des automobilistes ainsi que la fluidité de la circulation qui sont compromises. Des enjeux dont la gravité a été reconnue par le MTQ lui-même.
« Le Ministère a statué qu’il est justifié d’implanter un carrefour giratoire et que sa construction allait être une amélioration majeure pour la sécurité des automobilistes et pour la fluidité de la circulation. Le Ministère a même déjà procédé à l’acquisition de la seule maison devant être expropriée », exprime la conseillère.
