CRISE . Le personnel de l’hôpital d’Alma a dû faire face à un premier cas suspect d’Ebola il y a environ deux semaines.
«C’était un cas à faible risque en raison du secteur visité en Afrique qui n’était pas encore touché par le virus. Mais puisqu’au triage, on questionne les usagers lorsqu’ils ont des symptômes d’allures grippaux et qu’il avait voyagé en Afrique, nous n’avions pas de chance à prendre», signale l’agente d’information au CSSS de Lac-Saint-Jean-Est, Karine Gagnon.
Le protocole a été enclenché. Le cas s’étant rapidement avéré non-fondé, l’usager a pu regagner son domicile dans la journée.
Directive provinciale
Partout dans la province, les établissements ont reçu la directive de rester alerte bien que le risque soit faible.
«J’ai donné la directive de faire en sorte que dans le réseau on commence à faire des séances d’entrainement plus régulières, qui touchent le maximum de monde, toujours dans un contexte où le risque de voir quelqu’un arriver avec Ebola est extrêmement faible aujourd’hui», a commenté le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, plus tôt en point de presse.