La pandémie ne semble pas avoir affecté la construction domiciliaire à Alma. Malgré une légère diminution de l’octroi de permis pour la construction résidentielle, le maire d’Alma, Marc Asselin, estime que l’année se situe bien au-delà des espérances.
Jusqu’au mois de novembre 2020, Alma a octroyé 55 permis pour la construction de nouvelles résidences, comparativement à 60 pour toute l’année 2019. Ces 55 permis permettent à la ville d’augmenter sa valeur foncière de 13,7 M$ comparativement à 16, 3M$ pour 2019.
« La COVID a eu cet effet positif là : elle n’a pas freiné la construction domiciliaire. Au début, on était inquiets. Force est d’admettre que la démarche pour l’autorisation de permis a bien réussi de façon virtuelle. Effectivement, les gens ont collaboré facilement avec cette nouvelle façon de faire », explique le maire.
Toutefois, la ville observe un certain recul sur la construction de bâtiments commerciaux, passant dix nouveaux permis en 2019 à trois pour 2020.
Le maire veut toutefois se faire rassurant. « Ce n’est pas parce que moins d’entreprises ont décidé de s’établir à Alma. « C’est plutôt parce que les entreprises existantes ont décidé de faire des rénovations, plutôt que de s’établir dans un nouvel édifice fraichement construit. »
Folie des piscines
Il est également possible d’observer un autre effet positif de la COVID concernant la pose de piscines hors terre. L’octroi de permis a augmenté de 111 en 2019 à 150 en 2020. Ce gain de popularité à l’égard des piscines a été observé dans l’ensemble de la province, puisqu’un plus grand nombre de Québécois ont décidé de passer leur été à la maison.
Au total, 1 842 permis de construction ont été remis pour l’année 2020 jusqu’à présent, ce qui représente des revenus de 196 540$ pour la ville. En 2019, le nombre de permis était 2 007 avec des revenus de 250 297$.
Optimisme
« Ça demeure très positif pour une municipalité comme Alma qui, année après année, voit une progression ou une stabilité en ce qui concerne la construction et la rénovation de bâtiments », soutient Marc Asselin.
À l’échelle provinciale, le constat est sensiblement le même, avec un léger recul de 2 % pour les constructions résidentielles au cours des 12 derniers mois.