Actualités

Temps de lecture : 1 min 18 s

Crise du logement à Alma: les citoyens s’expriment haut et fort

Yohann Harvey Simard
Le 30 mai 2023 — Modifié à 19 h 17 min le 30 mai 2023
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La crise du logement est bien réelle à Alma. Ses impacts sont multiples et se font sentir par un nombre grandissant de citoyens. La semaine dernière, plus d’une quarantaine de personnes se sont réunies à l’église Saint-Sacrement afin de faire le point sur la pénurie de logements et les façons d’y remédier.

L’assemblée publique sur la crise du logement était organisée par le Mouvement d'éducation populaire et d'action communautaire (MÉPAC). D’entrée de jeu, les personnes présentes ont été interrogées sur ce que signifiait pour eux la crise du logement.

« Abus des locateurs sur les locataires ou abus des résidences privées pour aînés envers les aînés », a aussitôt répondu une citoyenne.

« La spéculation! », a lancé une autre, faisant référence à la hausse « démesurée » des loyers en raison de leur rareté. À ce même sujet, une autre affirme qu’elle aimerait « questionner ces chers êtres humains qui veulent s’enrichir sans trop travailler ».

« Je parle des spéculateurs immobiliers qui achètent des blocs et qui les revendent après deux ou trois ans, ce qui vient avec des augmentations de loyer. C’est du capitalisme sauvage! », s’insurge-t-elle

« Pour moi, la crise du logement, ça veut dire discrimination, préjugés », renchérit une autre participante. Elle soutient que la disproportion entre l’offre et la demande permet aux locateurs de « sélectionner » leurs locataires au détriment de d’autres. « Les propriétaires ne veulent plus des familles, ils préfèrent des personnes seules dans un grand 6 ½… »

Des conséquences insoupçonnées

Les membres de l’assemblée ont également mis en lumière des conséquences qui, quoique moins apparentes, n’en sont pas moins graves.

« La crise du logement, ça a des impacts sur la santé. Quand tu es mal logé ou que tu paies trop cher, ça finit par paraître sur ta santé », a soulevé un participant.

Une autre Almatoise a abordé la question de la violence conjugale, expliquant que certaines personnes, notamment des femmes, doivent « tolérer des situations inhumaines parce qu’elles n’ont nulle part d’autre où aller ».

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES