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Des accusations au criminel menaceraient l'avenir de la société, avertit le pdg

Le 09 octobre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 09 octobre 2014
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AFFAIRES. Toute action gouvernementale punitive en lien avec le scandale de malversations et de corruption menacerait l’avenir de SNC-Lavalin et pourrait même la forcer à cesser ses activités.

Voilà en substance l’avertissement qu’a lancé le pdg de la multinationale montréalaise, Robert Card, dans une entrevue avec l’équipe éditoriale du Globe & Mail.

Le patron de la firme de génie-conseil serait « grandement préoccupé » si la société devait subir des actions coercitives, car de telles mesures affaibliraient sévèrement l’entreprise.

Et « si l’entreprise ne peut faire des affaires, deux choix se présentent à elle. Il faudra la démembrer et cesser d’exister complètement ou il faudra qu’elle soit détenue par quelqu’un d’autre », a-t-il déclaré en entrevue.

Or, un transfert de propriété à une firme étrangère mettrait en péril les quelque 5000 emplois du siège social montréalais de la société, a dit Robert Card.

SNC-Lavalin est la cible depuis plus de deux ans d’enquêtes portant sur des transactions non éthiques réalisées par d’anciens employés en Lybie, en Algérie, au Bangladesh et dans le cadre du processus d’obtention du contrat du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

Depuis le dévoilement du scandale de malversations, SNC-Lavalin a été forcée de revoir ses pratiques, ce qui a mené au départ de plusieurs membres au sein de sa haute direction ainsi qu'à la mise sur pied d'un code de déontologie.

L’entreprise a déjà subi d’importants dommages financiers depuis le début de cette affaire et a survécu, a indiqué M. Card, mais elle risque de ne pas pouvoir poursuivre ses activités dans sa forme actuelle si elle était visée par des accusations au criminel.

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