Actualités

Temps de lecture : 2 min 12 s

Des étudiants du Collège d’Alma redonnent à la communauté

Le 06 juin 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 06 juin 2017
Par

FINANCEMENT. Les étudiants de techniques de comptabilité et de gestion du Collège d’Alma ont remis, mardi matin, un chèque de 5221 $ à la Maison Répit-Dépannage Maurice Tanguay d’Alma. Ce montant a d’ailleurs permis à l’organisme de réaliser d’importants travaux dans la cour arrière, facilitant l’accès des usagers à celle-ci. 

Plutôt que de démarrer une entreprise ou de faire un voyage, ce groupe de jeunes étudiants a décidé de s’associer à une cause, afin de redonner à la communauté. C’est par le biais de quatre activités, sois un pédalothon, un vins et fromages, une vente aux enchères et un spectacle, qu’ils ont mis à profit leur connaissance pour la bonne cause.

« Ils ont été acharnés et rigoureux dans leur travail. Ça n’a pas toujours été facile, on a dû adapter certaines stratégies, mais on est très fiers du résultat », souligne l’enseignant, Jérôme Guy, en parlant des apprentissages qui ont été réalisés.

Les étudiants sont unanimes. En plus d’être formative, l’expérience a été gratifiante. Ils ont uni leurs forces pour réaliser quelque chose de concert. L’objectif de départ qui était de 4000 $ a été dépassé, ce qui représente une petite fierté de plus pour le groupe.

La directrice et coordonnatrice de la Maison Répit-Dépannage Maurice Tanguay d’Alma, Vicky Simard, était emballée par le projet. Elle souligne que les différentes activités ont pu rejoindre des gens qui ne connaissent pas nécessairement l’organisme. « Nous avons besoin de gens et de dons pour fonctionner », a-t-elle lancé. Les fonds auront permis l’aboutissement de l’aménagement de la cour arrière, un projet qui était en branle depuis deux ans. Les usagers en fauteuil routant pourront maintenant circuler sécuritairement sur du pavé, tout en profitant du parc et de l’endroit pour faire un feu.

Une ressource essentielle

La Maison Répit-Dépannage Maurice Tanguay d’Alma accueille chaque jour 12 personnes de tous les âges vivant avec une déficience physique ou intellectuelle. Les éducatrices offrent un service de garde 24 h par jour. Pour Marie-Christine Bouchard, membre du conseil d’administration de l’organisme et maman d’une jeune femme vivant avec un handicap physique, ce service est plus qu’essentiel.

« Il faut vivre la situation pour la comprendre, je crois, mais il faut planifier toutes nos activités de famille. On ne peut pas aller n’importe où avec un fauteuil roulant. Nous devons veiller à retourner notre fille régulièrement dans son lit la nuit. L’organisme nous permet de partir en couple en moto une fin de semaine par exemple pour ventiler et éviter l’épuisement », explique la dévouée mère de famille. Elle confie aussi que cette ressource précieuse permet de contrer l’éclatement de la famille tout en permettant à l’enfant de rester auprès de sa famille.   

Mme Bouchard et plusieurs autres parents sont par contre inquiets quant à la viabilité de la maison de répit, même si ceux-ci s’impliquent énormément dans l’organisme. « Il va falloir plus de financement de la part du gouvernement, mais aussi de la part de la population. Il faut voir ça comme une responsabilité de société », termine-t-elle.                         

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES