Marc Asselin se dit fier d’avoir fait d’Alma la « ville prospère aux cinq fleurons », qu’il n’hésite pas à vanter. Mais son plus grand regret demeure l’absence d’une autoroute qui se rendrait jusqu’au Lac-Saint-Jean.
« J’ai travaillé fort, j’ai rencontré des ministres… j’ai fait beaucoup de tractations. Pour le développement économique, il faut que ça se fasse. Il faut que le Lac-Saint-Jean sorte de ses routes bucoliques! La campagne, oui c’est beau à voir. Mais l’absence d’une autoroute nuit à la compétitivité économique! Bien des PME ne choisissent pas le Lac pour cette raison », déplore-t-il.
Médias sociaux
Asselin admet qu’être maire ou politicien en 2021 est bien différent qu’autrefois. Il y a neuf ans, il a décidé de quitter les réseaux sociaux. Déjà à l’époque, la haine et les commentaires désobligeants étaient omniprésents.
« C’est détestable. J’ai tout fermé en 2012. Facebook, Twitter… Si j’avais continué à lire ce qui se disait sur mon cas, je ne me serais pas représenté. J’ai eu des usurpations d’identités. Il y a des limites à se faire boxer dans le visage. Mais ça ne m’a jamais empêché de me faire réélire ».
Fierté
Lorsqu’il dresse son bilan, Marc Asselin n’hésite pas à se qualifier de « bâtisseur ». « Beaucoup de choses ont été bâties dans mon mandat! »
Parmi les réalisations de son administration, celle de la réfection du Centre Mario-Tremblay le rend particulièrement fier.
« J’étais le seul à le proposer. C’était mon cheval de bataille en 2009. J’ai battu tous les autres candidats à plate couture sur cette question. Maintenant, quand les municipalités veulent accueillir les Jeux du Québec comme on l’a fait en 2017, Alma sert d’argument pour qu’elles aient droit à des aides financières. »
Bien que les travaux relèvent de Transports Québec, la voie de contournement des quartiers de Delisle et de L'Isle-Maligne est aussi un dossier qui a nécessité des efforts municipaux pour convaincre le gouvernement d’aller de l’avant.
En outre, le développement des parcs industriels, les Fêtes du 150e, la capitainerie de la Dam-en-Terre, le Centre d'excellence sur les drones et l’amélioration de l’aéroport, la réfection de la Petite-Décharge ou encore l’usine d’extrusion sont aussi des réalisations qu’il souligne.
Conseil
Le maire sortant n’a pas l’intention d’être une belle-mère. Il n’a cependant qu’un seul conseil à donner à son successeur : suivre religieusement le budget.
« Ce qui permet à Alma de réussir, c’est d’être rigoureux. Alma a les moyens de ses ambitions, pourvu que ce soit raisonnable. Notre méthode fonctionne. Quant aux surplus, il faut continuer de les réinvestir », conclut-il.
