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Des jeunes qui n’ont pas peur de l’ouvrage

Yohann Harvey Simard
Le 20 août 2021 — Modifié à 18 h 38 min le 20 août 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les employeurs du Lac-Saint-Jean interrogés sont unanimes à dire que cette main-d’œuvre préadolescente est d’une aide précieuse. Elle est consciencieuse, motivée et efficace.

« Le parent est très content de voir que son jeune veut travailler. C’est une bonne main-d’œuvre. Les 13 et 14 ans sont parmi mes meilleurs », estime Yvon Lamontagne de IGA Lamontagne et Fille de Saint-Félicien.

« On en a des vraiment bons », dit pour sa part Marie-Lise Tremblay du Marché IGA Mistassini.

Dany Boutin de Métro Boutin de Dolbeau-Mistassini et Saint-Félicien est lui aussi plus que satisfait du travail des plus jeunes. Il croit même que le phénomène va aller en augmentant.

Même son de cloche de la part du propriétaire des Métro d’Alma et Delisle, André Fortin. Il est très fier du travail de ses jeunes. « Ils sont très bons et motivés avec ça. »

Micah Genest, 13 ans, un bel exemple

Son plus jeune employé, Micah Genest, n’a que 13 ans. Il a été engagé cet été.

« C’est un bon travaillant. Le petit gars veut vraiment et ça parait dans son travail », dit Dany Boutin.

Micah est peut-être haut comme trois pommes, mais il a de l’énergie à revendre.

« Comme ça, je n’ai pas à demander de l’argent à mes parents. J’ai plein de projets. Je viens de m’acheter un vélo de montagne et j’aimerais bien avoir aussi un scooter. Je suis débrouillard ».

Oui, parfois c’est dur, admet-il, mais l’ouvrage ne lui fait pas peur. Avec un bon encadrement et le support des employés réguliers, Micah remplit parfaitement ses tâches.

Lauraine Gagnon du Zoo sauvage trouve que les jeunes font de l’excellent travail.

« Je dois dire qu’on est choyé avec nos employés. La jeunesse est belle ».

Louis-Michel Bradette connaît bien les jeunes avec ses quatre restaurants McDonald au Lac-Saint-Jean et deux autres au Saguenay.

« Les plus jeunes, il faut juste les encadrer davantage, avec la supervision des plus expérimentés. Ça demande un peu plus de temps, c’est normal, ils n’ont pas la maturité d’un adulte. Mais ça en vaut la peine ».<@Rb>D.H.<@$p>

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