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Des outils pour lutter à la stigmatisation en santé mentale

Le 18 octobre 2019 — Modifié à 14 h 40 min le 18 octobre 2019
Par William Fradette

Sous le thème « Quand les mots font plus mal que les maux », le Comité régional de lutte à la stigmatisation en santé mentale a dévoilé plusieurs outils pour contrer les mots stigmatisants.

Deux personnes sur trois vivants avec une problématique de santé mentale ne consultent pas de ressources pour les aider. La crainte d’être jugées est souvent la principale raison pour laquelle elles restent muettes.

C’est pourquoi une quinzaine d’organismes de la région qui œuvre en santé mentale et réunie autour du Comité régional de lutte à la stigmatisation en santé mentale ont décidé d’agir pour lutter contre la stigmatisation quotidienne que vivent ces personnes.

Outils

Pour ce faire, ils comptent sensibiliser la population. Les préjugés, selon le comité, sont fondés sur une mauvaise communication de l’information, les tabous et la méconnaissance des problématiques de santé mentale.

Les outils pour y arriver seront entre autres la publicité, des fiches explicatives à vocation pédagogiques et du matériel promotionnel comme des autocollants pour voitures. Le tout s’adresse tant aux employés et employeurs, qu’aux intervenants et aux citoyens.

Le thème de leurs efforts s’intitule : « Quand les mots font plus mal que les maux ». L’objectif est de changer les termes qui peuvent blesser les individus.

Le guide pratique pour les professionnels des médias.

Médias

Le comité a aussi rédigé un « guide pratique pour les professionnels des médias ». Ce document de quatre pages informe les médias sur la manière de couvrir les problématiques de santé mentale.

On y apprend qu’il est déconseillé d’appeler une personne par son diagnostic, en y référant comme le bipolaire, le fou ou le malade mental, par exemple. D’autre part, on insiste dans le guide sur le choix des images qui représenteront les individus concernés. Elles vont souvent porter inutilement atteinte à leur dignité.

« On ne veut pas leur dire comment faire leur travail, juste sensibiliser les gens aux propos stigmatisants », a expliqué Marie-Joëlle Côté, de l’Association canadienne pour la santé mentale.

Les intervenants de plusieurs organismes étaient présents lors de la présentation des outils contre la stigmatisation.

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