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Dommages causés par la sauvagine: l’UPA exige l’évaluation des dégâts à l’automne

Le 20 octobre 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 20 octobre 2011
Par Karine Desrosiers

Les participants au 81e Congrès de la Fédération de l’UPA au Saguenay—Lac-Saint-Jean ont unanimement résolu de demander à La Financière agricole de prendre tous les moyens nécessaires pour constater les dommages causés par la sauvagine aussitôt après le départ des oies blanches tel que défini dans son programme d’assurance-récolte-sauvagine, et ce, avant que la neige ait recouvert le sol.

Jamais comme cette année, on a été en mesure de constater l’ampleur que prend la visite deux fois par année des voiliers d’oies blanches.

« Dans mon secteur de Métabetchouan—Lac-à-la-Croix, il y a des agriculteurs qui ont évalué entre 200 000 et 250 000 le nombre d’oies blanches aperçues dans les champs et là, on ne parle pas des autres secteurs comme le Haut-du-Lac où la situation est encore pire », a commenté le président régional de l’UPA, André Fortin

Cette question des dommages causés par la sauvagine a fait l’objet d’une résolution distincte adressée à La Financière agricole.

On y fait état que la sauvagine visite maintenant la région de fois par année et qu’elle cause de façon récurrente des dommages aux prairies. On sait que les outardes ne mangent que les tiges en surface en utilisant leurs dents pour la sectionner.

L’oie blanche arrache ces tiges, y compris la racine, pour ensuite s’en nourrir, occasionnant ainsi davantage de pertes dans les prés.

L’UPA constate également qu’il n’est pas évident d’évaluer de façon juste et précise le pourcentage de dommages occasionnés aux prairies et les superficies réellement affectées. Cette évaluation est encore plus difficile à faire une fois que l’hiver a fait son œuvre sur les lieux du dommage.

Le programme d’assurance-récolte-sauvagine de La Financière agricole du Québec prévoit que la constatation des dommages doit être faite aussitôt après le départ des oies, des bernaches et des grues.

Dans les faits, les avis de dommages sont signifiés à l’automne mais l’évaluation sur le terrain ne se déroule qu’au printemps.

« Les producteurs ne peuvent pas assumer, en plus du 20 5 non indemnisé, les évaluations sommaires ou arrondies qui peuvent être faites plusieurs mois après l’avis de dommage », de conclure André Fortin.

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