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Donner après avoir beaucoup reçu

Yohann Harvey Simard
Le 28 février 2021 — Modifié à 20 h 55 min le 28 février 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Cela fait maintenant 21 ans que Denyse Gagnon s’implique au sein la Croix-Rouge. Malgré ses fonctions d’entrepreneure en agriculture, elle n’a jamais hésité à multiplier ses activités de bénévolat.

« Après être allée à une réunion de la Croix-Rouge, j’ai réalisé que je pouvais apporter beaucoup à d’autres personnes. J’ai reçu beaucoup, alors j’ai décidé de donner à mon tour », résume humblement l’ancienne copropriétaire de la Ferme du Clan Gagnon située à Métabetchouan–Lac-à-la-Croix.

« On ne reçoit pas d’argent, mais le fait d’aider les autres, ça nous rapporte tellement de bien-être. Lorsque j’interviens lors d’un sinistre par exemple, de voir ce qu’on peut apporter aux victimes, c’est d’une richesse incroyable », témoigne Denyse Gagnon.

Écoute

Présidente de l’équipe d’intervention de Lac-Saint-Jean-Est depuis 17 ans, son implication dans la Croix-Rouge l’a souvent conduite à intervenir auprès de personnes victimes d’un incendie.

« Souvent ces gens-là n’ont rien devant eux, ils ont tout perdu. Alors on regarde leurs besoins et on voit comment on peut les aider. On les héberge, les nourrit et les habille pendant trois jours, pour ensuite les diriger vers différents organismes » explique-t-elle.

Cela dit, Denyse Gagnon estime que l’écoute et le soutien moral ont toujours été les tâches les plus fondamentales de ses interventions.

Un équilibre

Par ailleurs, au fil du temps, Denyse Gagnon a diversifié son action bénévole. Encore récemment, elle a notamment participé au programme « d’appels d’amitié » initié par le Centre d’actions bénévoles du Lac.

Plusieurs fois par semaine durant un mois et demi, elle téléphonait à celle qu’elle appelait affectueusement sa « grand-mère » pour prendre de ses nouvelles et discuter.

« J’ai été jumelée avec une dame qui était en confinement à la Villa d’Alma. Elle vivait toute seule et ne voyait presque personne. Ça a été une merveilleuse expérience de voir la richesse d’une personne de 85 ans, de l’écouter relater les histoires de sa jeunesse, mais aussi d’échanger avec elle. »

Pour cette dernière, il était toutefois important de trouver un équilibre entre le bénévolat, sa famille et le travail. Et force est de constater qu’elle a réussi à le trouver, puisque le temps accordé au bénévolat ne l’a pas empêchée d’être nommée Agricultrice entrepreneure de l’année au Gala Saturne de 2003.

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