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Drônes militaires à Bagotville : la région est un choix logique, selon Asselin

Le 03 juillet 2020 — Modifié à 13 h 53 min le 03 juillet 2020
Par Julien B. Gauthier

Pour le maire d’Alma, Marc Asselin, choisir le Saguenay-Lac-Saint-Jean est un choix logique et « créerait une synergie incontournable avec la Base de Bagotville ». Il déplore toutefois que la région doive faire des pressions politiques afin que le projet de drones militaires aboutisse ici.

« On est en politique. La logique voudrait que ce soit ici. Nous avons tous les éléments nécessaires. Nous sommes à côté d’une base militaire, le ciel du Centre d’excellence sur les drones est hors de portée visuelle, nous avons un parc technologique. Mais maintenant, il faut faire des pressions politiques », se désole Marc Asselin.

Selon lui, la proximité avec le parc technologique Gabriel-Fortin qui se spécialise dans l’extrusion de l’aluminium est également un atout important, qui permettrait la fabrication de pièces pour les drones.

« Je suis conscient que le projet servirait à mettre en place des drones militaires, mais j’ai toujours comparé la technologie à l’évolution d’internet. On va se servir des drones un peu partout sur la planète et c’est déjà commencé. Juste à penser au feu de forêt que nous avons eu récemment. J’ai la conviction personnelle qu’on peut utiliser des drones pour leur surveillance », explique-t-il.

Députés de l’opposition : pas un problème

Le maire d’Alma ne s’inquiète pas que les députés cosignataires de la lettre, Alexis Brunelle-Duceppe et Richard Martel, soient des élus de l’opposition. Au contraire, il voit en cela un atout, qui permet de forcer la main du gouvernement notamment en raison de son statut de minoritaire.

« Martel et Brunelle-Duceppe ne sont pas de la même couleur que le gouvernement. Reste qu’ils ont le pouvoir de dissoudre le gouvernement. Ce pouvoir-là est à mon sens beaucoup plus lourd que celui des rouges peinturés au Nouveau-Brunswick. Justin Trudeau et toute son équipe savent très bien que si on brasse la cage et qu’on se fait entendre dans l’opinion publique, c’est très mauvais et très négatif pour le Parti libéral. », a-t-il expliqué en faisant allusion aux libéraux omniprésents dans les provinces de l’est.

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