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École Jean-Gauthier: la forêt nourricière prend son envol

Le 13 septembre 2018 — Modifié à 15 h 19 min le 13 septembre 2018
Par laurie fortin

L’École secondaire Jean-Gauthier d’Alma franchira une étape importante de son projet de <@Ri>Forêt nourricière, le 20 septembre, avec la toute première plantation d’arbres et d’arbustes fruitiers, de fines herbes, de fleurs comestibles et de légumes vivaces.

Si quelques municipalités ont déjà leur forêt nourricière, cette école secondaire du secteur de Saint-Coeur-de-Marie devient la toute première au Saguenay-Lac-Saint-Jean à avoir un îlot forestier dans sa cour.

Annie Boulianne est enseignante à cette école et responsable du comité environnement qui travaille depuis au moins deux ans sur ce projet.

« C’est un projet très stimulant pour les jeunes. On prépare déjà le terrain de l’école pour la plantation et on devrait cueillir nos premiers fruits et légumes dès l’été prochain et pour la rentrée scolaire 2019-2020 », indique Annie Boulianne.

La forêt sera accessible autant aux élèves qu’à la communauté. Les élèves membres du comité environnement, inscrits en entrepreneuriat où tout autre élève intéressé par la démarche sont partie prenante du projet en participant à la plantation, l’entretien et la récolte.

Cette école est membre depuis la première heure du réseau École verte Brundtland.

Variété et qualité

Ce projet a déjà reçu l’appui de partenaires, dont le programme De la ferme à l’école et la Fondation Monique-Fitz-Back.

Dans cette forêt nourricière, on retrouvera notamment des pruniers, poiriers, pommiers, cerisiers, amélanchiers, argousiers, mais aussi des bleuets, framboises, cassis, groseilles, camerises, gadelle. Il y aura aussi des herbes fines telles menthe, ciboulette, thym, oseille, origan, sauge et comme fleurs comestibles, des échinacées, marguerites, hémérocalles, phlox, œillets dianthus, monarde, etc.

Le bar à salade qui s’ajoute au service alimentaire de la cafétéria de l’école s’inscrit dans la même vision de développement durable, d’autonomie alimentaire et de saines habitudes de vie. Il s’approvisionne auprès de producteurs locaux. Le bar à salade est géré par des élèves, sous la supervision d’un enseignant.

Au total, c’est près de 20 000 $ qui ont été alloués à ces deux projets conjoints.

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