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Élections fédérales : Alexis Brunelle-Duceppe misera sur son bilan

Janick Émond
Le 27 août 2021 — Modifié à 09 h 59 min le 27 août 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Le bloquiste Alexis Brunelle-Duceppe a la ferme intention de remporter un autre mandat dans Lac-Saint-Jean. L’actuel député de la circonscription entend notamment miser sur son bilan pour convaincre l’électorat.

« Depuis 2019, on a prouvé qu’en envoyant un Bloc fort à la Chambre des communes, le Québec retrouvait sa voix à Ottawa », laisse tomber le député d’entrée de jeu.

C’est que selon lui, même dans l’opposition, le Bloc Québécois demeure le parti le plus à même de travailler dans l’intérêt des Québécois et du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il rappelle les efforts de son parti dans le dossier de l’aluminium, qui en 2019, avaient permis de protéger ce secteur névralgique de l’économie régionale.

« Mario Simard et moi, on a quand même réussi à faire changer l’entente internationale entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM). Ce n’est pas tous les jours qu’un parti de l’opposition réussi à faire ça ».

Poursuivant sur la question de l’aluminium, Alexis Brunelle-Duceppe réitère sa volonté de donner les moyens à la région de développer les secteurs de la 2e et 3e transformation.

« On propose un fonds de 200 M$ pour aider les projets qui vont dans ce sens-là ».

Foresterie

Si Alexis Brunelle-Duceppe s’appuie sur les réussites de son parti, il s’engage également à aller encore plus loin, notamment en ce qui concerne l’industrie forestière.

« Le Bloc veut se faire le porte-voix de tous les acteurs de l’industrie ».

Il ajoute qu’une feuille de route se déclinant en quatre points a été élaborée à partir des témoignages et des recommandations du milieu. Différentes manières de maximiser les récoltes de bois y sont proposées.

Immigration et main-d’œuvre

Intimement liés, les enjeux de l’immigration et de la main-d’œuvre figurent également au programme du bloquiste, estimant que le gouvernement actuel ne s’attaque pas adéquatement à ces questions.

« Si on regarde la PCRE, il n’y a aucune incitation à l’emploi alors qu’on est en pleine pénurie de main-d’œuvre. »

À ses yeux, l’incohérence est à son comble lorsque le premier ministre affirme vouloir créer plus d’emplois.

« Il faut être complètement déconnecté du terrain pour parler de création d’emplois alors qu’on peine à combler ceux qu’on a déjà. »

Afin de remédier à cette situation, le député se dit en faveur d’un transfert des pouvoirs liés à l’immigration vers les provinces, qui sont ultimement les plus aptes à agir en fonction de leurs besoins.

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