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Greenpeace veut épauler Produits forestiers Résolu

Le 08 avril 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 08 avril 2015
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FORÊT. Le directeur de Greenpeace Québec, Nicolas Mainville voulait remettre les pendules à l'heure, au cercle de presse, concernant le conflit qui l'oppose à Produits forestiers Résolu. Le directeur voudrait, entres autres, trouver un équilibre entre protection et exploitation de la forêt.

«Si on veut s'assurer que la certification forestière revienne au Saguenay-Lac-Saint-Jean, il va falloir qu'on laisse place à certains enjeux, tels que la protection de la biodiversité. Il faut arrêter d'opposer quantité de territoire protégé et nombre d'emplois perdus», précise M. Mainville.

Selon ses dires, ce calcul ne tient pas la route et la façon de garantir les emplois à long terme dans l'industrie forestière de la région, est de récupérer la certification FSC et c'est ce que Greenpeace demande à Produits forestiers Résolu.

Travailler ensemble

M. Mainville indique que Greenpeace a tendu la main à maintes reprises à cette dernière pour qu'elle récupère sa certification FSC.

«Tout le monde reconnait qu'il y a un effort à faire dans la conservation de la forêt. Nous on veut épauler l'industrie, s'asseoir à la même table et arrêter cette confrontation. Si on continue à s'envoyer des pierres comme on le fait, je ne suis pas certain que nous allons avancer dans la bonne direction», souligne le directeur de Greenpeace Québec.

Autant le maintien des emplois que la protection des forêts a de l'importance pour son organisation, indique ce dernier.

Fausses accusations

Le directeur s'interroge sur le lien entre les actions de Greenpeace et les pertes d'emplois qu'on les accuse de causer. Ces pertes seraient plutôt liées à la perte de la certification de Résolu, selon lui.

«Pour l'instant, ce que l'on voit, c'est qu'au contraire, il y a une compagnie qui se retrouve sur la sellette parce qu'elle a perdu sa certification FSC, qui est exigée par ses clients. Pour répondre à la demande, il faut s'assurer de respecter les critères de la certification», mentionne-t-il.

Aux dires de ce dernier, la recette a été bien indiquée par les personnes responsables d'accorder la certification, pour que la compagnie atteigne la norme FSC. «Il faut s'assurer que les choses sont réellement faites sur le terrain», ajoute M. Mainville.

«On va continuer de mettre de la pression. Si ça dérange, c'est peut-être parce qu'il y a des faits qui sont dérangeants», souligne le directeur.

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