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Guignolée de la Saint-Vincent de Paul : Des bénévoles prêts à recueillir vos dons

Janick Émond
Le 29 novembre 2019 — Modifié à 15 h 19 min le 29 novembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

La Société de Saint-Vincent de Paul Lac-Saint-Jean Est s’apprête à visiter paroisses, quartiers et municipalités pour la collecte de la Guignolée dans les résidences et commerces pour solliciter les dons de la population et des gens d’affaires.

Les bénévoles sollicitent déjà les commerçants et poursuivront jusqu’au 30 novembre. Des bénévoles feront le porte-à-porte des résidences les 30 novembre et 1er décembre pour récolter les dons en argent. Plusieurs commerces aussi installeront des boîtes pour recueillir des denrées non périssables.

Pour cette collecte de la Guignolée sur le territoire de Lac-Saint-Jean Est (Saint-Sacrement, Saint-Pierre, St-Julien, Sainte-Marie d’Île-Maligne, Saint-Joseph, Hébertville-Station, Saint-Gédéon, Notre-Dame-d’Hébertville, Saint-Bruno, Saint-Léon (Labrecque), Saint-Nazaire et Notre-Dame-du-Rosaire (Lamarche), l’organisation a choisi une grande personnalité du milieu en la personne de Jacques Brassard pour agir à titre de président d’honneur.

« Si j’ai accepté d’être le porte-parole, c’est que j’ai toujours considéré cette œuvre caritative catholique comme un modèle d’œuvre de charité : dévouement, humilité et compassion s’y retrouvent réunis. C’est aussi pour une raison familiale, ma mère y ayant œuvré pendant 25 ans et une de mes sœurs, une quinzaine d’années », dit celui qui a été historien, député, ministre et chroniqueur.

Des besoins immenses

Jacques Brassard rappelle que la Guignolée annuelle est la principale source de financement de la Société Saint-Vincent de Paul, ce qui représente environ 100 000 $. Cet argent est distribué à des familles, souvent monoparentales, mais aussi à des célibataires et des jeunes.

Françoise Boivin est coprésidente de la Société pour la paroisse Saint-Joseph d’Alma.

« Les besoins sont énormes et nous comptons sur la générosité des gens, des commerçants et des organismes. Nous sommes la seule organisation caritative qui oeuvre douze mois par année. Beaucoup de personnes manquent de nourriture, de vêtements et autres biens de nécessité », rappelle-t-elle.

« Il faut savoir que l’État ne comble pas toujours les besoins d’une famille vivant la pauvreté. Pour diverses raisons, le filet social a des trous et c’est là que la Société Saint-Vincent de Paul intervient. J’ajouterais que les bénévoles ne portent  pas de jugement sur les personnes et les familles qui sollicitent de l’aide. La charité ne fait pas bon ménage avec le procès d’intention. Elle est discrète et respectueuse », conclut Jacques Brassard.

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