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Internet à Saint-Henri-Taillon : Bell Canada tarde à donner les autorisations

Le 11 septembre 2020 — Modifié à 17 h 07 min le 11 septembre 2020
Par Julien B. Gauthier

Internet à Saint-Henri-Taillon : Bell Canada tarde à donner les autorisations

Près de 250 résidents n’ont toujours pas accès à internet haute vitesse en secteur de villégiature à Saint-Henri-de-Taillon. Le maire, André Paradis déplore la lenteur de Bell Canada, propriétaire des poteaux électriques, qui tarde à accorder les autorisations nécessaires afin d’effectuer les branchements.

Pour André Paradis, la balle est dans le camp de la multinationale. La municipalité et son partenaire, le fournisseur Déry Télécom, n’attendent que le « oui ». Il estime qu’il est anormal qu’en 2020, des résidents n’aient toujours pas accès à ce service devenu primordial et dont la nécessité a été démontrée lors de la pandémie.

« Ça fait dix ans que je travaille sur ce dossier-là avec la Fédération québécoise des municipalités. Ça fait deux mois et demi qu’on attend les autorisations de Bell Canada pour installer les fils. En situation de COVID comme aujourd’hui, on voit bien que ça prend internet partout. Nos jeunes sont de plus en plus demandés à effectuer des cours en ligne », explique le maire.

Propriété privée

Près de 250 résidents des secteurs Wilson et des rangs n’ont toujours pas accès à internet haute vitesse filaire. La municipalité espère régler le dossier « le plus tôt possible ». (Photo : Archives)

Les poteaux électriques de propriété privée dans les secteurs ruraux du Québec ne sont pas rares. Lorsque c’est le cas, comme à Saint-Henri-de-Taillon, il faut obtenir l’autorisation du propriétaire afin d’effectuer le branchement et d’apporter des modifications au réseau filaire.

André Paradis estime que les gouvernements fédéral et provincial devraient forcer ces compagnies à donner les autorisations le plus tôt possible, surtout lorsque les municipalités obtiennent une subvention du programme <@Ri>Québec branché<@$p>, ce que Saint-Henri-de-Taillon a eu.

« Pas payant pour Bell »

« Ça n’a aucun bon sens, ce sont des compagnies privées qui participent aux programmes de subvention. Mais dans leur plan de développement, nos milieux ruraux, où ils doivent se rendre dans le fond du rang 3 où il y a trois maisons, ce n’est pas payant pour eux. Ils ne font qu’améliorer leurs services dans les grandes villes, mais ne viennent jamais dans des régions comme la nôtre. Il faut que le gouvernement l’exige, sinon, on ne s’en sortira pas », déplore-t-il.

Pour l’instant, la municipalité n’a pas d’échéancier concernant la mise en service de l’internet haute vitesse dans les secteurs visés. Toutefois, elle espère régler le dossier le plus tôt possible.

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