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La gastronomie d’ici à votre porte

Le 08 janvier 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 08 janvier 2016
Par Karine Desrosiers

AGROALIMENTAIRE. Des mets préparés haut de gamme faits avec des produits locaux, le tout livré à votre porte dans une boîte à souper pour deux personnes. C’est ce que se propose de faire la Coop des deux rives avec son projet Cuit dans le bec.

« On est en phase de développement de ce produit. On parle d’un souper haut de gamme fait avec des produits locaux. C’est une boîte qui arrive chez vous avec un repas tout prêt qu’il ne reste qu’à réchauffer. C’est un produit de haute qualité qui demandera un certain prix, mais qui ne sera pas plus cher qu’une soirée un restaurant », précise d’entrée de jeu Dominique Tremblay, directeur général à la Coop des deux rives.

La Coop privilégiera évidemment les produits issus de ses membres, mais s’est également adjoint la collaboration de la Coopérative Nord-Bio pour combler ses besoins en approvisionnements.

Test

À court terme, la Coop des deux rives souhaite entrer en phase test en recrutant une cinquantaine de personnes intéressées à faire l’essai du produit. « On veut faire des focus groups où on demandera de la rétroaction sur chaque repas. Ça nous permettra d’améliorer la logistique, d’implanter une livraison efficace et de déterminer la meilleure façon de vendre le produit », explique Dominique Tremblay.

Une fois tous les éléments en place, Cuit dans le bec devrait fonctionner sous une formule qui ressemble à celle des paniers bios. En début de saison, une famille intéressée débourserait un coût correspondant à un certain nombre de repas qui seraient livrés selon un calendrier précis.

Dominique Tremblay estime qu’un lancement officiel pourrait avoir lieu en octobre 2016, si tout va bien. Le service pourrait être offert dans l’ensemble de la région.

Centre de transformation alimentaire

Le projet Cuit dans le bec s’inscrit dans la relance du centre de transformation alimentaire Maria-Chapdelaine, que la Coop des deux rives avait acquis l’an dernier. « On avait tous les équipements nécessaires pour faire le travail. Ça nous permet d’assurer le maintien des installations et de créer un emploi à temps plein en plus d’un contractuel, qui est notre chef », souligne Dominique Tremblay.

À plus long terme, le centre de transformation alimentaire pourrait être utilisé par les producteurs membres de la Coop des deux rives pour mener leurs propres activités de transformation. —S.T.

Ceux et celles qui seraient intéressés à participer à la phase test peuvent communiquer avec Marie-Christine Gagnon, chargée de projet, au 418-671-1498. Les places sont toutefois limitées.

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