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La mairesse Dolorès Boily ne se laissera pas intimider !

Le 09 juillet 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 09 juillet 2014
Par Karine Desrosiers

REPRÉSAILLES POLITIQUES. Les fauteurs de troubles à Ste-Monique n'ont qu'à bien se tenir: la mairesse Dolorès Boily n'entend pas se laisser intimider ou subir sans réagir des pressions politiques indues. La Sûreté du Québec a été rencontrée et elle leur a remis toutes les informations en relation avec un acte de vandalisme commis sur son véhicule. Également, en fin de semaine dernière, le conseiller au siège # 2, Gilles Cayouette, a également subi des représailles alors qu'une vitre de sa résidence privée a été fracassée.

Depuis l'élection municipale de novembre dernier. Il y a certaines personnes hostiles aux projets avancés par le nouveau conseil.

« Le dossier du dôme pour la patinoire est certainement au centre de ces représailles politiques. Le dossier est pourtant embryonnaire, on n'a même pas encore les chiffres en main et on doit d'ailleurs rencontrer l'architecte cette semaine à ce sujet », avance Dolorès Boily qui ne veut pas dévoiler les informations qu'elle a transmises aux enquêteurs de la Sûreté du Québec afin qu'ils tentent de découvrir qui se cache notamment derrière tout ça.

Vandalisme

La mairesse dénonce avec vigueur les actes de vandalismes commis sur son automobile personnelle ainsi qu'à la résidence du conseiller Cayouette

« Pour la fête de la St-Jean, je me suis rendue sur place et j'avais stationné ma voiture près de l'église. Quand je suis revenu à la maison, vers 21 h 30, j'ai aperçu un rodeur dans ma cour. La personne en question s'est alors cachée derrière les deux petits bâtiments au fonds de ma cour. Je lui ai crié de se monter ou de quitter immédiatement ma propriété. Je suis alors rentrée dans la maison, mais j'ai poursuivi la surveillance jusqu'à 00 h 30 avant d'aller me coucher », raconte Dolorès Boily.

Le lendemain matin, c'est son fils qui a averti Dolorès Boily que son véhicule avait été vandalisé.

« Je suis sortie à l'extérieur pour constater que tout le côté gauche de ma voiture avait été profondément égratignée avec ce qui semble être un tournevis. Écoutez, les dommages sont évalués sommairement entre 1500 $ et 2000 $. J'ai déposé une plainte à la Sûreté du Québec le même jour. C'est certain que j'ai une petite idée de ou des auteurs, mais je n'ai rien de fondé. Chose certaine, ce sont des pressions politiques qui remontent à l'élection de novembre dernier », lance avec certitude Dolorès Boily.

Il n'est pas question pour elle de se laisser intimider par de tels gestes qu'elle dénonce avec force.

« Je ne peux quand même pas demander la protection policière. Chose certaine, je ne laisserai rien passer. Ce sont des gestes inacceptables. J'espère qu'avec l'enquête policière en cours, les auteurs de ces méfaits vont mettre la pédale douce. Depuis les méfaits, je stationne mon auto d'une autre façon, soit plus près de ma galerie pour que je puisse bien la voir. Je vis cependant du stress à tous les soirs » », d'ajouter la mairesse.

Dolorès Boily espère qu'en rendant publics les actes de vandalismes dont elle-même et le conseiller Cayouette ont été l'objet, le ou les auteurs réaliseront qu'ils sont dans la mire des policiers et que s'il se font prendre, ils devront répondre de leurs actes devant les tribunaux, soit des accusations de vandalisme et de méfaits publics.

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