ACQUISITION. La municipalité de St-Henri-de-Taillon a rapidement pris les devants en apprenant que le Camping Belley était à vendre. Vendredi dernier, la direction du site et l’agent d’immeuble responsable de la vente ont été rencontrés. La municipalité a obtenu une entente écrite comme quoi elle sera prioritaire pour en faire l’acquisition et une résolution en ce sens sera votée ce soir au conseil municipal de l’endroit.
« Celle-là, on n’a pas l’intention de l’échapper et on va tout faire pour que la saison 2016 du Camping Belley s’ouvre et que ce soit la municipalité de St-Henri-de-Taillon qui en sera le propriétaire », a signifié clairement en entrevue, ce lundi, André paradis, maire de la municipalité.
À la grande surprise générale, sur le site de Camping Québec, on a vu apparaître la semaine dernière une annonce des plus alléchantes faisant part qu’une des plus belles plages du Québec était à vendre, soit le Camping plage Belley. Le prix demandé est de l’ordre de 2 850 000 $
On y décrit les principaux attraits de ce joyau touristique régional en opération depuis près de 50 ans. Ce camping 4 étoiles, situé en bordure du magnifique Lac-Saint-Jean, possède une magnifique plage de sable fin sur une longueur de trois kilomètres. Plusieurs activités sont organisées sur place.
Sommairement, on parle d’une superficie du terrain de 57 acres approximativement, soit plus de 226 900 mètres carrés sur lesquels on retrouve 320 emplacements, dont 269 avec 3 services. Il y a 152 places pour les saisonniers.
Intérêt
« On n’a pas un œil, mais bien les deux yeux sur ce joyau qui est situé sur notre territoire. Ce soir (lundi), par voie de résolution, on va confirmer notre intention d’en faire l’acquisition. Le monde nous en parle et le monde le souhaite. On va procéder par règlement d’emprunt et on va faire une offre à 2 850 000 $. On ne veut pas négocier car on ne veut par le perdre », précise André Paradis.
Si la transaction est acceptée, comme cela se fait dans plusieurs autres municipalités de la région, St-Henri-de-Taillon va créer un organisme à but non lucratif (OBNL) qui verra à assurer la gestion du camping.
« J’ai reçu un téléphone d’un autre groupe de la région intéressé au dossier. Mais, la municipalité a priorité, c’est juste que pour nous c’est un peu plus long à prendre les décisions », de conclure André Paradis.—