SÉCURITÉ. Accroître la sensibilisation auprès des usagers, une meilleure signalisation et des sentiers mieux entretenus sont au cœur des préoccupations des Clubs de motoneige pour accroître la sécurité et diminuer le nombre d’accidents de motoneige.
La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec réalise cette semaine sa randonnée provinciale de sécurité qui s’est arrêtée à Alma pour la tenue d’une conférence de presse en compagnie de différents intervenants
Stéphane Desrochers et Denise Grenier, respectivement directeur du développement et présidente du conseil d’administration de la FCMQ; Gaston Fortin, représentant régional; André Paradis préfet de la MRC Lac-Saint-Jean-Est et le capitaine Daniel Jean, directeur du poste de la MRC Lac-Saint-Jean-Est de la Sûreté du Québec, ont notamment rappelé toute l’importance que l’on se doit d’accorder à l’élément sécurité dans le cadre de la pratique de ce sports motorisé
Avec un total, lors de la saison 2014-2015, de 34 collisions mortelles en motoneige, on se doit d’intensifier les actions et les interventions en sentier avec les patrouilleurs de la Sûreté du Québec et les agents de surveillance des sentiers afin de diminuer ce nombre de décès et de blessés graves.
« La vitesse et la capacité de conduite affaiblies par l’alcool demeurent encore les principales causes », déplore Denise Grenier.
Recommandations
Sur notre territoire, la saison a débuté de façon tragique avec deux accidents ayant fait des blessés graves à St-Bruno et Alma.
À chaque fois que cela est possible, lors de ces accidents, un enquêteur en scène d’accident de la Sûreté du Québec se rend sur place et quand il y a un mort, un coroner enquête également.
Après coup, un rapport est transmis au Club de motoneige concerné afin d’apporter, s’il y a lieu des correctifs afin d’améliorer la signalisation ou la configuration du sentier afin de rehausser la sécurité.
Gaston Fortin, représentant régional de la FCMQ ajoute pour sa part qu’un projet est en cours afin de porter de 104 à quelque 300 le nombre de patrouilleurs provinciaux dans les sentiers, patrouilleurs qui ont sensiblement les mêmes droits que les agents de la SQ à l’exception des opérations radar et la détection d’alcool.
Avec 13 clubs de motoneige, on vise deux patrouilleurs de ce type par club pour un total de 26 dans la région alors que présentement, on en compte 14 seulement.
Cependant, de toute évidence, le principal acteur en matière de sécurité se trouve derrière le volant de la motoneige.
« Malheureusement, comme l’a si bien dit il y a quelques années un ministre du transport en Ontario, on ne réussira pas à bannir la stupidité. L’enthousiasme prend le dessus et les gens perdent le contrôle et la maîtrise de leur capacité… et de leur véhicule », a rappelé Michel Garneau, directeur des affaires à la FCMQ.—
