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La survie de l'église d'Hébertville-Station est assurée !

Le 17 décembre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 17 décembre 2013
Par Karine Desrosiers

Des six paroisses de l’Unité pastorale Sud du Lac, la situation financière de celle d'Hébertville-Station était la plus précaire. Cependant, la campagne de financement a porté ses fruits et jumelé à un plan de redressement très serré au chapitre des finances devrait donner de bonnes chances de survie au temple en question.

L’abbé Pierre Bergeron, prêtre modérateur de l’Unité pastorale Sud du Lac est très confiant: « Certes, le résultat de cette campagne de financement, ça va nous donner un très bon coup de main. Cependant, on devra également mettre en place d'autres mesures pour assurer la survie de nos paroisses. »

Ainsi, à Hébertville-Station, lors d'une récente rencontre, les paroissiens ont pris connaissance de ce plan de redressement. Avec un déficit de 20 000 $ en 2012, un autre de 27 000 $ en 2013 et un autre prévu de 27 000 $ en 2014, la paroisse n'avait guère le choix.

« On n'est pas sur le bord de la fermeture, mais dans une petite municipalité comme Hébertville-Station, un pareil déficit, c'est énorme et on ne peut continuer ainsi » souligne Pierre Bergeron.

Un grand changement sera opéré à compter de janvier alors que pour un mois, on va transférer la tenue de la messe dominicale vers la sacristie qui possède une grande salle pouvant accueillir entre 75 et 100 personnes.

« Ce qui coûte cher, c'est le chauffage et l'électricité. On pense que l'on peut économiser à ce chapitre pendant les mois froids de l'hiver. On y va à l'essai pour un mois et on voudrait continuer ainsi jusqu'en mai, ou le retour de températures plus chaudes. S'il y a des funérailles, on ouvrira la grande église, mais pour la messe dominicale et les baptêmes, on ferait ça à la sacristie. On va récupérer un petit maître-autel et des chaises confortables », précise l'Abbé Bergeron.

Si les gens n'aiment pas la formule, on reviendra à l'église traditionnelle, mais il faudra trouver d'autres solutions.

La Fabrique possède également des locaux vacants au sous-sol (l'ancienne salle de quilles) et on va regarder pour des locations à des organismes du milieu ou même pour la municipalité. Également, on va regarder la possibilité de partager les bureaux administratifs de la fabrique.

À plus long terme, un projet semblable à l'Ascension pourrait être envisagé, soit transformer l'église en centre communautaire tout en lui préservant un volet religieux.

Le plan de redressement a été bien reçu par les paroissiens qui comprennent très bien la situation.

« Dans les circonstances actuelles, avec le résultat de la campagne de financement et le plan de redressement, cette église a de très bonnes chances de connaître à nouveau une longue vie », de conclure avec optimisme Pierre Bergeron.

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