Le lac Saint-Jean approche la barre des trois pieds d’élévation

Le lac Saint-Jean approche la barre des trois pieds d’élévation
Attention, le couvert de glace peut être fragilisé à cette période de l'année où s'amorce la fonte. (Photo : TRIUM MÉDIAS - France Paradis)

D’ici quelques heures, le lac Saint-Jean atteindra un bas niveau de 3 pieds, toujours en descente. Rio Tinto Énergie électrique a ouvert au complet les déversoirs du barrage #7, et le débit de la rivière Petite-Décharge est en augmentant.
D’ici peu, la direction d’Énergie électrique recevra les derniers relevés de neige au sol sur le bassin hydrographique du lac Saint-Jean et pourra ainsi apporter des prévisions plus précises quant à la crue 2018.
Déjà, les relevés du début du mois de mars faisaient état d’un couvert de neige un peu supérieur à 140 % de la moyenne et au cours du même mois, les précipitations ont été peu nombreuses.
Neige et crue
Cette quantité de neige ne signifie pas nécessairement une crue au-dessus de la moyenne, tout dépendant du temps que cette neige prendra pour fondre et surtout, les quantités de précipitations qui s’abattront sur la région pendant la même période.
En attendant, l’entreprise ne prend aucun risque et continue d’abaisser le niveau du lac, le seuil minimum où l’eau continue de sortir étant d’environ 2,5 pieds, le tout limité par un bouchon rocheux à l’entrée de la Grande-Décharge.
Déjà, des déversements ont eu lieu sur la rivière Grande Décharge de la fin février au 12 mars. Les déversements ont ensuite augmenté sur la rivière Petite-Décharge avec l’ouverture complète du déversoir #7.
Ces déversements proactifs ont permis de maximiser la sortie d’eau du lac Saint-Jean afin d’assurer l’entreprise d’être en bonne position pour accueillir la crue 2018.
Normalement cette crue s’amorce officiellement autour du 17 ou 18 avril et s’étale jusqu’à la mi-juin.
L’équipe d’experts en hydrologie de Rio Tinto Énergie Électrique suit l’évolution du couvert de neige et les prévisions météo de très près. Ce sont les conditions météo du printemps — température et précipitations — qui sont toujours déterminantes sur le volume de crue.

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