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L’Accord États-Unis–Mexique-Canada, Alma prend position

Le 15 avril 2019 — Modifié à 20 h 45 min le 15 avril 2019
Par Isabelle Tremblay

Les autorités municipales d’Alma demandent aux chefs des quatre partis politiques à Ottawa de faire front commun contre les tarifs américains imposés par l’administration Trump, en particulier sur l’aluminium.

L’Accord États-Unis–Mexique-Canada (AEUMC) conclut le 30 septembre dernier compromet le projet d’agrandissement du centre de coulée de l’usine d’Alma de Rio Tinto. La multinationale a annoncé la suspension du projet de 200 M$ le 21 mars dernier en raison de l’incertitude qui plane sur cette industrie.

Le conseil de ville souhaite que le fédéral défende les intérêts des collectivités, dont celles du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« La ville d’Alma sollicite les appuis économiques et politiques régionaux nécessaires afin de soutenir la position que le gouvernement du Canada ne ratifie pas l’Accord États-Unis–Mexique-Canada tant que les tarifs américains, en particulier ceux pour l’aluminium, n’auront pas été abolis et que la menace d’imposition de quotas n’aura pas été complètement écartée », peut-on lire dans la résolution qui a été adoptée lors de la séance publique tenue lundi soir.

Le président du syndicat des Métallos, Alexandre Fréchette a remercié le conseil municipal pour sa prise de position publique.

Il a rappelé que le projet d’usine de billettes permettrait la création de 40 emplois permanents de qualité à Alma. Le syndicaliste a aussi insisté sur les retombées économiques qui découleraient du chantier de construction.

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