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L'ascension du Mont Washington, une expédition qui a marqué les esprits au PWD

Yohann Harvey Simard
Le 07 juin 2023 — Modifié à 11 h 45 min le 07 juin 2023
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Parmi les nombreuses expéditions menées par François Carrier au cours de son enseignement de l’option plein air, l’ascension annuelle du Mont Washington a sans doute été la plus marquante. Et cela est vrai tant pour le professeur du Pavillon Wilbrod-Dufour que pour ses élèves.

Cela fait maintenant plus de 30 ans que chaque année, François Carrier amène sa classe gravir le Mont Washington. Des moments qu’il n’est pas près d’oublier à l’aube de sa retraite. Il dit notamment avoir apprécié la dynamique d’entraide et de camaraderie qui se créait entre ses élèves.

« C’était beau de les voir s’aider les uns les autres. D’autres adultes qui nous ont accompagnés m’ont même déjà dit qu’ils avaient pu avoir une autre vision des jeunes parce que là, ils ne se chamaillaient pas, ils s’entraidaient. »

Le professeur ajoute que la sortie possède également la vertu de faire vivre aux adolescents un moment sans téléphone cellulaire, un appareil dont ils se séparent rarement.

« Maintenant, les jeunes n’ont plus vraiment de moments où ils sont seuls. Alors, un moment donné, on avait pris une pause de quelques heures, et là, les jeunes étaient comme mal à l’aise avec le temps qu’ils avaient devant eux à ne rien faire. Et puis finalement, on s’est regroupés et on a jasé. Au bout d’un certain temps, ils ont été surpris de se rendre compte qu’il était rendu six heures et qu’il fallait faire le souper! »

Témoignages

Deux anciens élèves de François Carrier ont accepté de partager l’expérience qu’ils ont vécu au Mont Washington.

Alors qu’elle ne pratiquait « aucun sport » à l’époque, Véronique Fortin est attirée par le voyage de trois jours au Mont Washington, suffisamment pour qu’elle s’inscrive au Club plein air au début des années 90.

« J’ai tout aimé!, lance celle qui a gravi la montagne en Dr Martens. J’ai aimé la dynamique de groupe, j’ai aimé toute l’entraide qu’il y avait dans les moments difficiles. J’ai même aimé toute la préparation que ça prend pour le matériel et la survie en forêt. »

Par ailleurs, lors de l’ascension, elle précise avoir été témoin de personnes qui ont  vaincu leurs peurs et qui ont fait preuve de dépassement de soi. Elle conclut affirmant que son aventure en montagne lui a donné goût à l’activité physique et au plein air, des intérêts qu’elle conserve encore aujourd’hui.

Si le sport faisait déjà partie de la vie de Jean-François Boily, il affirme pour sa part être tombé en amour avec la randonnée en montagne.

Trente ans après avoir escaladé le Mont Washington pour la première fois, dit-il, « j’amène maintenant mes enfants là-bas! Pour moi, c’est clairement devenu une passion, et je le dois à François. »

Jean-François Boily se souvient lui aussi que le soutien mutuel faisait partie intégrante de l’activité, ce qui contribuait d’ailleurs à la rendre « spéciale ».

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