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L’avenir de l’épicerie de Saint-Gédéon reste encore incertain

Yohann Harvey Simard
Le 27 septembre 2023 — Modifié à 07 h 15 min le 27 septembre 2023
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le projet de conversion de l’épicerie de Saint-Gédéon en coopérative continue de progresser alors que le propriétaire actuel, Carol Potvin, n’a toujours pas trouvé un nouvel acheteur.

Au printemps dernier, Carol Potvin avait fait savoir qu’il procéderait à la fermeture du Marché Richelieu cet automne, à la fête du Travail , qu’il ait trouvé une relève ou non.

Cependant, tout juste avant le long congé, un potentiel acquéreur s’est manifesté, si bien que le propriétaire a décidé de prolonger l’ouverture de son marché d’alimentation. Depuis, indique Carol Potvin, les démarches entourant la vente du commerce se poursuivent.

« Ça avance tranquillement, il reste encore plusieurs étapes à franchir. Mais tant qu’il n’y a rien de signé, on ne peut pas officialiser la transaction. Alors pour l’instant, rien ne me dit qu’à la fin, il ne va pas se retirer. Il reste toujours un risque d’échec. »

Pour la survie de l’épicerie

Tandis que rien n’est figé dans le béton quant à la vente du commerce, le projet de coopérative lancé au printemps dernier suit son cours, indique Pierre Turcotte, l’une des personnes impliquées dans le comité de conversion de l’épicerie.

Récemment, le comité est officiellement devenu une entité morale au sens de la loi. Il a ainsi cédé sa place à un conseil d’administration, lequel a été constitué jeudi dernier. Néanmoins, beaucoup de démarchage reste encore à faire avant que le conseil soit en mesure de reprendre les commandes de l’épicerie.

« Ce qui joue contre nous, c’est qu’on n’a pas de bassin d’argent. Il y a plein de subventions de disponibles, mais ça risque de nous prendre entre six mois et un an et demi avant qu’on puisse les obtenir », soutient Pierre Turcotte.

Ce dernier insiste sur le fait que l’objectif du projet demeure ultimement que l’épicerie survive, qu’elle soit reprise par une entité privée ou qu’elle devienne une coopérative.

« Ça fait plusieurs fois qu’il y a des rumeurs comme quoi quelqu’un serait prêt à racheter l’épicerie, mais jusqu’à maintenant, ça n’a pas marché. Alors, nous on continue d’avancer parce que tout ce qu’on veut au final, c’est qu’il y ait une épicerie au village. On fait tout ça juste dans l’intérêt de la communauté. »

Fermeture potentielle

De son côté, Carol Potvin affirme qu’il mise prioritairement sur le processus de vente qu’il a entamé.

Dans l’éventualité où il n’arriverait pas à une entente, il est pour le moment difficile pour lui d’affirmer s’il prolongera ou non l’ouverture de son commerce en attendant que le projet de coopérative se concrétise.

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