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Le Brexit ne changera rien à l'accord Canada-Europe, croit le gouvernement

Le 06 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 06 juillet 2016
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Le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne ne changera en rien les quotas d'importation négociés pour le fromage dans le cadre de l'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Pas plus que les quotas de n'importe quel autre produit, d'ailleurs.

Ainsi, le Brexit — même s'il vient modifier la taille du marché d'accueil pour les produits canadiens ainsi que le nombre de pays qui exporteront de l'Europe vers le Canada — ne devrait pas déstabiliser cet accord de libre-échange longuement négocié.

C'est du moins ce que pensent les représentants officiels du gouvernement, qui ont offert mercredi une séance de breffage technique aux journalistes.

Selon ces représentants qui ont été au coeur des négociations pour l'AECG, il n'y a pas d'appétit ni en Europe ni au Canada pour changer ces quotas. Procéder à des ajustements de la sorte pourrait même faire échouer tout l'accord, selon eux. Ces représentants peuvent être cités — mais pas nommés — dans les médias.

Dans le cadre de cet accord, le Canada a accepté que 17 700 tonnes de fromage spécialisé européen soient importées, en plus des 20 400 tonnes qui entrent sur le marché canadien actuellement. Cela inquiète grandement les fromagers canadiens — et particulièrement ceux du Québec, qui produisent 60 pour cent des fromages fins au pays.

Fannie Olivier, La Presse Canadienne

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