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Le cancer n'est pas prêt de disparaître

Le 05 novembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 05 novembre 2014
Par laurie fortin

SANTÉ . Bien que les recherches soient de plus en plus poussées, le nombre de cancer lui, ne diminue pas.

«On trouve de plus en plus de dépistage et aussi, de nouvelles molécules. Depuis 10 ans les budgets ont augmenté de façon importante en raison des médicaments et des changements de lignes directrices de traitements de chimiothérapie.

«Certains cancers comme le cancer du sein ou le cancer du côlon sont en diminuant. On pense bien que c'est en raison du dépistage. Par contre, d'autres vont en augmentant. Il reste encore beaucoup de travail à faire», d'expliquer Cindy Scullion, chef des services alternatifs à l'hospitalisation.

La corrélation est le nombre de cancers et l'augmentation des coûts ne se fait toutefois pas aussi directement, met en garde Isabelle Jean, chef du département de pharmacie.

«Chaque patient est unique et le traitement qu'on lui donne l'est tout autant.

Nouvelle chimiothérapie

Depuis les dernières années, les patients du CSSS Lac-St-Jean-Est comme ceux d'ailleurs au Québec bénéficient d'une nouvelle chimiothérapie, «per os». Contrairement à la chimiothérapie conventionnelle qui se donne intraveineuse, la chimiothérapie «per os» est administrée par la bouche. Les patients ne sont donc pas contraints de passer de longues heures à l'hôpital et peuvent plutôt recevoir leur traitement à domicile.

La molécule de cette chimiothérapie étant toutefois aussi toxique, il faut s'assurer que les façons de faire sont les bonnes pour éviter les effets néfastes.

Au CSSS Lac-St-Jean-Est, tous les types de cancers sont traités, et ce, sur tous les sites.

De plus en plus, le traitement palliatif, donné aux personnes afin de prolonger leur fin de vie, sont efficaces.

«L'oncologie est un domaine très évolutif et très intéressant. On constate beaucoup d'améliorations dans les traitements. Les traitements sont plus longs ce qui comme conséquence un nombre de médicaments en hausse.

Budgets

Pour la prévision des budgets, certains éléments comme l'emploi de médicaments plus couteux est impossible à anticiper et rend l'exercice complexe, mais faisable.

«Certains choses sont imprévisibles, mais d'autres le sont. Nous sommes habitués d'avoir x nombre de cancers du sein x nombre de tel autre cancer.

Il y a quelques années, j'ai dû revoir les 8 années antérieures. Pourquoi nous sommes passés de 1,5 million à 2 millions. J'ai expliqué la situation et l'agence a rehaussé nos budgets. Aujourd'hui, ça va très bien. Mon budget d'oncologie est stable», d'expliquer Isabelle Jean.

Comme il n'est aucunement question de couper dans les soins administrés aux patients, la solution pour la baisse des coûts selon les deux administratrices passe surtout par la prévention et l'adoption de saines habitudes de vie.

Budget 2009-2010

131 traitements de chimiothérapie sur place *

1,5 million

Budget 2013-2014

240 traitements de chimiothérapie sur place *

2,1 à 2,2 millions

*Le budget d'oncologie représente environ 46% du budget total des médicaments. Le budget médicament représente environ 4% du budget du CSSS Lac-St-Jean-Est.

*Ces traitements n'incluent pas la radiothérapie seulement ou les traitements «per os» qui sont reçus à domicile.

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