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Le NPD insiste sur l'assurance-emploi

Le 10 octobre 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 10 octobre 2015
Par Karine Desrosiers

POLITIQUE. Le candidat néo-démocrate dans le comté Saint-Jean, Hans Marotte, ne mâche pas ses mots envers les vieux partis sur la façon dont ils traitent les chômeurs et la vision qu'ils ont de la caisse de l'assurance-emploi et son utilisation.

Les candidats néo-démocrates Robert Aubin (Trois-Rivières) et Hans Marotte étaient de passage hier pour prêter main-forte aux candidats de la région, Gisèle Dallaire (Lac-Saint-Jean), Karine Trudel (Jonquière) et Dany Morin (Chicoutimi-Le Fjord).

Le tout s'est déroulé dans le cadre d'une activité 5 à 7 sous le thème « Mettons fin au saccage de l’assurance-emploi». Une trentaine de militants et de représentants de certains syndicats étaient sur place pour discuter de la question.

Dénonciation

Ayant travaillé pendant 20 ans comme responsable des services juridiques au Mouvement Action-Chômage à Montréal, Hans Marotte connait bien le dossier.

« L'enjeu de l'assurance-chômage est très important ici. À l'heure actuelle, on a moins de 40 % des gens qui ont droit à un chèque. Dans mon bureau, les gens ne me disaient pas : «Je veux un chèque de chômage»; ils disaient : « Je veux un chèque de paye…» Et les Libéraux et les Conservateurs ont complètement mis ce régime-là à terre », soutient Hans Marotte.

Cela s'est fait d'une part en abaissant l'admissibilité et d'autre part en pigeant dans les surplus.

« Pour moi, Libéraux et Conservateurs, ce sont deux succursales d'un même parti. Nous, ce que l'on propose, c'est un vrai régime qui fait en sorte que dès que tu travailles 360 heures, tu vas avoir droit aux prestations alors qu'actuellement, c'est de 420 à 910 heures. On va remettre en place un vrai régime d'admissibilité », explique le candidat.

Le programme du NPD prévoit également deux choses: une Loi de protection de la caisse de l'assurance-emploi et mettre en place un conseil d'administration indépendant où vont siéger des représentants des travailleurs, des employeurs et du gouvernement et qui va pouvoir faire une analyse non partisane et qui vont décider des taux.

« Ce que l'on dit, si tu perds ta job à Alma, à Saguenay ou à Montréal, c'est pareil. L'admissibilité va être pareille et non selon le taux de chômage. Le soutien au travailleur va ensuite être ajusté selon les régions. On ne soutiendra pas un travailleur de la foresterie ici comme on va soutenir un boucher à Montréal par exemple. Ce sera admissibilité unique à travers le Canada et spécificité au niveau de la formation et du soutien au travailleur », résume Hans Marotte.

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