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Le PDG d'Hydro-Québec à Saguenay: Changer l'image de l'entreprise

Le 17 novembre 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 17 novembre 2015
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CHANGEMENT. Le président-directeur général (PDG) d'Hydro-Québec, Éric Martel, était de passage dans la région, aujourd'hui, à l'occasion d'un diner-conférence de la Chambre de commerce de Saguenay, à l'hôtel Le Montagnais.

Sous le thème Faire mieux, chaque jour, M. Martel a insisté sur les changements que veut apporter Hydro-Québec à son organisation, afin d'améliorer quatre éléments principaux, soit le service à la clientèle, la communication, la productivité et la croissance.

«On veut se rapprocher des gens. Pour différentes raisons, nous étions moins présents dans les dernières années et on pouvait donner une impression d'arrogance, ce qui n'était pas le cas», explique le PDG, qui est né dans la région, plus précisément à Roberval.

Le service à la clientèle

Parmi les objectifs d'Hydro-Québec, on retrouve celui d'améliorer le temps d'attente lorsqu'un client veut parler à un représentant d'Hydro-Québec.

«Le client doit demeurer au centre de nos préoccupations et sa satisfaction doit être notre objectif premier, et ce, que ce soit, pour une grande entreprise, une petite ou moyenne entreprise ou un particulier», affirme-t-il.

Ce dernier ajoute que l'entreprise a déjà posé des gestes concrets afin d'y parvenir.

«En août dernier, nous avons fait le choix de garder plus de 200 employés temporaires dans les centres d'appels, même si leur contrat venait à échéance. Une mesure qui a déjà permis d'améliorer le temps d'attente», souligne M. Martel.

L'usine Alma

Avec un possible conflit de travail qui se dessine à l'usine Alma de Rio Tinto, le Syndicat des travailleurs de l'aluminium d'Alma s'inquiète à l'effet qu'une situation comme celle du lock-out de 2012 se reproduise.

Rappelons que l'entente secrète entre Rio Tinto et Hydro-Québec obligerait cette dernière à acheter les surplus d'électricité de Rio Tinto.

«J'ai entendu parler de ce dossier, je ne peux pas dire que je le connais en détail. Présentement, en tant que PDG d'Hydro-Québec, par respect pour les deux parties qui se parlent toujours, je ne peux commenter cette nouvelle. Je ne veux pas me positionner pour l'une ou l'autre», affirme M. Martel.

Ainsi, le Syndicat craint le rapport de force que cela donne à l'entreprise, qui peut vendre ses surplus d'électricité à profit, même s'il y a un lock-out.

«Nous avons des contrats qui sont en place et nous allons les respecter», a indiqué M. Martel.

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