Actualités

Temps de lecture : 1 min 36 s

Le projet d'une vie pour Réal Laforge

Le 29 septembre 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 29 septembre 2017
Par

Les curieux auront sans doute remarqué la grande maison en bois rond et au toit vert, qui se dresse sur le boulevard Auger, à Alma. Derrière cette immense demeure se cache le travail d'un seul homme. 

Cette maison, totalement unique en son genre, est le fruit du travail de Réal Laforge, 72 ans, qui construit cette demeure depuis déjà huit ans.

«J'ai toujours été passionné par le bois. Quand j'ai acheté le lot à bois familial, je me suis dit que j'en ferais quelque chose et j'ai commencé ce projet à ma retraite.»

Ainsi, près de 500 troncs d'arbres de son lot à bois ont été nécessaires pour construire la maison. L'homme a d'ailleurs tout reboisé avec l'aide de la société sylvicole de Chambord.

Un véritable château

Dès l'entrée, le charme opère. Impossible de ne pas s'émerveiller devant les nombreux détails qui parsèment la maison de 100 pieds de long par 60 pieds de large.

Le plafond cathédrale confère un air somptueux à l'endroit.

À la base, la maison avait été construite sur les terres de l'homme à Desbiens. Elle a ensuite été démontée et transportée à Alma, sur un terrain qui longe la rivière Saguenay.

«Il y a eu sept vannes de bois pour la déplacer. Je l'ai tout remontée. Il y avait 498 morceaux, comme un casse-tête.»

Talent indéniable

Ce qui surprend le plus dans cette construction, c'est à quel point l'homme a dû effectuer de travail pour en arriver à un tel résultat.

Mis à part un peu d'aide par-ci par-là, l'homme a tout réalisé seul!

C'est lui qui a conçu les plans de la maison, lui qui a coupé et taillé son bois, lui qui a tout assemblé, lui qui a tout fait!

Réal Laforge a dû fouiller dans plusieurs bouquins, avant de se lancer dans un tel projet et a même voyagé pour en apprendre davantage sur les maisons de style scandinave.

«On est allé à Whistler, à Vancouver et on a visité beaucoup de maisons dans ce coin-là. Il y en a tellement!»

Après huit années de travail, le projet tire à sa fin, alors que l'homme pense être en mesure de terminer son ambitieux projet d'ici un an.

Toutefois, il estime que, même si ça prend plus de temps que prévu, il le referait sans la moindre hésitation!

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES