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Le Resto-bar Chez Mario Tremblay lance son épicerie en ligne

Janick Émond
Le 30 octobre 2020 — Modifié à 13 h 20 min le 30 octobre 2020
Par Janick Émond - Journaliste

À l’occasion de son 40e anniversaire, la Brasserie Chez Mario Tremblay se lance dans le virtuel. Depuis le, 15 octobre, les clients peuvent ainsi commander leurs plats préférés, le payer à l’avance et choisir le moment de la cueillette grâce à la nouvelle boutique en ligne.

Il suffit de se rendre sur le site web du restaurant-bar afin d’accéder à la nouvelle section « Boutique en ligne ». Dans l’interface, les gens ont l’embarras du choix parmi les meilleurs vendeurs : comptoir fromager, volaille, mets italiens, boucherie, fruits de mer, fondues, vrac, pierrades, pâtisseries et alcool.

« C’est comme une épicerie, insiste Pierre Gaudreault, copropriétaire de l’établissement. Les gens paient en ligne avant d’arriver, ils peuvent choisir le moment de la cueillette. Ce qui est avantageux, c’est que nous ne transformons pas les produits, donc il n’y a ni de TPS ni de TVQ. Les mets sont jusqu’à 35 % moins chers puisqu’il n’y a pas de service aux tables ».

Les clients n’auront qu’à se présenter sur place avec leur numéro de commande, la récupérer et la faire cuire à la maison.

« Par exemple, si tu veux manger une fondue pour deux personnes, celle-ci est dans une boîte accompagnée des sauces et du bouillon à fondue. En arrivant à la maison, tout ce qu’il reste à faire, c’est de fignoler la salade ou encore préparer tes patates. On a tout ça dans de beaux sacs réutilisables qu’on donne. C’est très rapide, il n’y a pas de file. »

Vision

C’est pour s’adapter aux réalités du 21e siècle que le Resto-bar Chez Mario Tremblay a pris un tournant virtuel. L’établissement vise ainsi une clientèle plus jeune, friande du numérique.

« Ce sont des gens de téléphones intelligents, de commande en ligne. C’est un mode de vie qui existe auprès de 20 % de la clientèle. Si on veut atteindre les jeunes, il faut s’adapter. Ça fait 40 ans qu’on est ouverts. Si on veut perdurer pour d’autres décennies, il faut qu’on soit en mesure d’intéresser cette clientèle. » Pierre Gaudreault estime qu’il s’agit du seul restaurant dans la région à offrir ce service pour le moment.

La pandémie a également précipité la décision de l’équipe, qui mijotait l’idée depuis un an. « La deuxième vague donne encore plus de sens à nos efforts. Si jamais on prend le rouge, on va avoir un bon potentiel de vente grâce à la boutique. »

L’ensemble du projet a nécessité un investissement de 40 000 $ pour l’achat de nouveaux équipements, dont des réfrigérateurs, la conception de la plateforme web et la mise à niveau du système informatique.

 

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