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Le Syndicat de l'enseignement du Lac-Saint-Jean en grève le 14 avril

Le 09 avril 2021 — Modifié à 14 h 32 min le 09 avril 2021
Par Julien B. Gauthier

Le Syndicat de l'enseignement du Lac-Saint-Jean (CSQ), de même que l'ensemble des centres de services scolaires affiliés à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), seront en grève de courte durée le 14 avril de 7h30 à 9h30.

Cette "grève innovante" vise notamment à doter les enseignants d'un contrat de travail, dont ils sont dépouillés depuis le 31 mars 2020.

"C’est un nouveau type de grève qu’on a appelé « grève innovante ». On voulait faire en sorte qu’elle ait un minimum d’impact sur le service aux élèves", indique Pascale Juneau, présidente du Syndicat de l'enseignement du Lac-Saint-Jean (CSQ).

À l'échelle provinciale, des rassemblements et des marches sont prévus lors du débrayage.

Revendications

Le syndicat a émis ses demandes au gouvernement dès le mois d'octobre 2019. Toutefois, aucune des parties n'en est venue à une entente depuis. Celui-ci réclame notamment un meilleur salaire. En comparaison au reste du Canada, le salaire des enseignants québécois est le plus bas. Ce désavantage nuit ainsi à l'attractivité du métier, selon la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). La charge de travail et un meilleur ratio par classe des élèves en difficulté sont également au cœur du litige.

"Quand on en arrive à faire ça, ce n’est jamais par gaité de cœur. On aurait voulu que notre contrat de travail soit réglé il y’a bien longtemps déjà. On est rendus un peu à la limite de notre patience. On voudrait que ça bouge aux tables de négociation provinciales. Pour l'instant, les offres qu'on a eues du gouvernement sont nettement insuffisantes", ajoute la représentante syndicale.

Appui des parents

Pascale Juneau estime que le personnel enseignant a l'appui des parents, de manière générale, surtout depuis le début de la pandémie.

"De façon générale, on a l’appui des parents. Ce qui ressort malheureusement sur les réseaux sociaux, ce sont des parents mécontents. Mais c’est une minorité. Particulièrement depuis qu’ils ont vu c’était quoi faire l’école à leurs enfants à la maison, je crois qu’ils ont une très grande sensibilité au travail des enseignants. Ils savent que nos revendications vont améliorer les conditions de leurs enfants", a-t-elle conclu.

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